Poème +Qu+il - 407 Poèmes sur +Qu+il


407 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : ! : ; ? à ah çà ha haï hâté hi ho hué thé yé-yé caca cacao cacaos cacaoté cacas cagot cahot cahoté caïd caïeu caïque caïques cake ...


Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au
coucher du soleil, tristement je m'assieds ;
Je
promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont
le tableau changeant se déroule à mes pieds.

Ici
, gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il
serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;
, le lac immobile étend ses eaux dormantes
l'étoile du soir se lève dans l'azur.

Au
sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le
crépuscule encor jette un dernier rayon,
Et
le char vaporeux de la reine des ombres
Monte
, et blanchit déjà les bords de l'horizon.

Cependant
, s'élançant de la flèche gothique,
Un
son religieux se répand dans les airs,
Le
voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux
derniers bruits du jour mêle de saints concerts.

Mais
à ces doux tableaux mon âme indifférente
N
'éprouve devant eux ni charme ni transports,
Je
contemple la terre ainsi qu'une ombre errante :
Le
soleil des vivants n'échauffe plus les morts.

De
colline en colline en vain portant ma vue,
Du
sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je
parcours tous les points de l'immense étendue,
Et
je dis : « Nulle part le bonheur ne m'attend. »

Que
me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains
objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves
, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un
seul être vous manque, et tout est dépeuplé.

Que
le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D
'un oeil indifférent je le suis dans son cours ;
En
un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
Qu
'importe le soleil ? je n'attends rien des jours.

Quand
je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes
yeux verraient partout le vide et les déserts ;
Je
ne désire rien de tout ce qu'il éclaire,
Je
ne demande rien à l'immense univers.

Mais
peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
Lieux
le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si
je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce
que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !

, je m'enivrerais à la source j'aspire ;
, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et
ce bien idéal que toute âme désire,
Et
qui n'a pas de nom au terrestre séjour !

Que
ne puis-je, porté sur le char de l'Aurore,
Vague
objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi !
Sur
la terre d'exil pourquoi restè-je encore ?
Il
n'est rien de commun entre la terre et moi.

Quand
la feuille des bois tombe dans la prairie,
Le
vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;
Et
moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
Emportez-moi
comme elle, orageux aquilons !
L'isolement
Poèmes de Alphonse de Lamartine

Citations de Alphonse de Lamartine
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Sur la luzerne en fleur assise,
Qui
chante dès le frais matin ?
C'est
la fille aux cheveux de lin,
La
belle aux lèvres de cerise.

L'amour
, au clair soleil d'été,
Avec
l'alouette a chanté.

Ta
bouche a des couleurs divines,
Ma
chère, et tente le baiser !
Sur
l'herbe en fleur veux-tu causer,
Fille
aux cils longs, aux boucles fines ?

L'amour
, au clair soleil d'été,
Avec
l'alouette a chanté.

Ne
dis pas non, fille cruelle !
Ne
dis pas oui ! J'entendrai mieux
Le
long regard de tes grands yeux
Et
ta lèvre rose, ô ma belle !

L'amour
, au clair soleil d'été,
Avec
l'alouette a chanté.

Adieu
les daims, adieu les lièvres
Et
les rouges perdrix ! Je veux
Baiser
le lin de tes cheveux,
Presser
la pourpre de tes lèvres !

L'amour
, au clair soleil d'été,
Avec
l'alouette a chanté.


La fille aux cheveux de lin
Poèmes de Charles Marie René Leconte de Lisle

Citations de Charles Marie René Leconte de Lisle
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