Poème ton - 232 Poèmes sur ton
232 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : étaient étain étains étançon étançons étant éteins éteint étend étêtaient étêtant étêtent étêtions étêtons éthane éthanes étions étonna étonnai étonnais étonnait étonnas étonnât étonne étonné étonnée étonnées étonnes étonnés ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeDu fond de mon passé, je retourne vers toi,
Mytilène, à travers les siècles disparates,
T’apportant ma ferveur, ma jeunesse et ma foi,
Et mon amour, ainsi qu’un présent d’aromates
Mytilène, à travers les siècles disparates,
Du fond de mon passé, je retourne vers toi.
Je retrouve tes flots, tes oliviers, tes vignes,
Et ton azur où je me fonds et me dissous,
Tes barques, et tes monts avec leurs nobles lignes,
Tes cigales aux cris exaspérés et fous
Sous ton azur, où je me fonds et me dissous,
Je retrouve tes flots, tes oliviers, tes vignes.
Reçois dans tes vergers un couple féminin,
Ile mélodieuse et propice aux caresses
Parmi l’asiatique odeur du lourd jasmin,
Tu n’as point oublié Psappha ni ses maîtresses
Ile mélodieuse et propice aux caresses
Reçois dans tes vergers un couple féminin
Lesbos aux flancs dorés, rends-nous notre âme antique
Ressuscite pour nous les lyres et les voix,
Et les rires anciens, et l’ancienne musique
Qui rendit si poignants les baisers d’autrefois
Toi qui gardes l’écho des lyres et des voix,
Lesbos aux flancs dorés, rends-nous notre âme antique
Evoque les péplos ondoyant dans le soir,
Les lueurs blondes et rousses des chevelures,
La coupe d’or et les colliers et le miroir,
Et la fleur d’hyacinthe et les faibles murmures
Évoque la clarté des belles chevelures
Et les légers péplos qui passaient, dans le soir
Quand, disposant leurs corps sur tes lits d’algues sèches,
Les amantes jetaient des mots las et brisés,
Tu mêlais tes odeurs de roses et de pêches
Aux longs chuchotements qui suivent les baisers
À notre tour, jetant des mots las et brisés,
Nous disposons nos corps sur tes lits d’algues sèches
Mytilène, parue et splendeur de la mer,
Comme elle versatile et comme elle éternelle,
Sois l’autel aujourd’hui des ivresses d’hier
Puisque Psappha couchait avec une Immortelle,
Accueille-nous avec bonté, pour l’amour d’elle,
Mytilène, parure et splendeur de la mer !
En débarquant à Mytilène
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeEt je regrette et je cherche ton doux baiser.
Quelle femme saurait me plaire et m’apaiser ?
Laquelle apporterait les voluptés anciennes
Sur des lèvres sans fard et pareilles aux tiennes ?
Je sais, tu mentais, ton rire sonnait creux
Mais ton baiser fut lent, étroit et savoureux,
Il s’attardait, et ce baiser atteignait l’âme,
Car tu fus à la fois le serpent et la femme.
Mais souviens-toi de la façon dont je t’aimais
Moi, ne suis-je rien dans ta chair ? Si jamais
Tu sanglotas mon nom dans l’instant sans défense,
Souviens-toi de ce cri suivi d’un grand silence.
Je ne sais plus aimer les beaux chants ni les lys
Et ma maison ressemble aux grands nécropolis.
Moi qui voudrais chanter, je demeure muette.
Je désire et je cherche et surtout je regrette
Petit poème sur le désir
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