Poème rapproche - 4 Poèmes sur rapproche

4 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : rapprocha rapprochai rapprochaient rapprochais rapprochait rapprochâmes rapprochant rapprochante rapprochantes rapprochants rapprochas rapprochasse rapprochassent rapprochasses rapprochassiez rapprochassions rapprochât rapprochâtes rapproche rapproché rapprochée rapprochées rapprochement rapprochements rapprochent rapprocher rapprochera rapprocherai rapprocheraient rapprocherais rapprocherait rapprocheras rapprochèrent rapprocherez rapprocheriez rapprocherions rapprocherons rapprocheront rapproches rapprochés rapprochez rapprochiez rapprochions rapprochons reperce repercé repercée repercées repercent repercer repercera repercerai reperceraient repercerais repercerait reperceras repercèrent repercerez reperceriez repercerions repercerons reperceront reperces repercés repercez reperciez repercions reprocha reprochable reprochables reprochai reprochaient reprochais reprochait reprochâmes reprochant reprochas reprochasse reprochassent reprochasses reprochassiez reprochassions reprochât reprochâtes reproche reproché reprochée reprochées reprochent reprocher reprochera reprocherai reprocheraient reprocherais reprocherait reprocheras reprochèrent reprocherez reprocheriez reprocherions reprocherons reprocheront reproches reprochés reprochez reprochiez reprochions reprochons ...

Je n'attends pas de la Nature
Qu'elle ajoute à mon coeur fougueux
Par sa lumière et sa verdure,
Et pourtant le printemps m'émeut:
Ces mille petits paysages
Que forment les arbres légers
Gonflés d'un transparent feuillage
M'arrêtent et me font songer.

Je songe, et je vois que ton être,
Que je n'entourais que d'amour,
Me touche bien quand le pénètre
Le subit éclat des beaux jours!

Sous cet azur tu ne ressembles
Plus à toi seul, mais à mes voeux,
À ce grand coeur aventureux,
Aux voyages qu'on fait ensemble,

Aux villes où l'on est soudain
Rapprochés par le romanesque,
Où la tristesse et l'ennui presque
Exaltent le suave instinct.

J'imagine que la musique,
La chaleur, la soif, les dangers,
Rendraient le plaisir frénétique
Dans la maison des étrangers!

Il ne serait pas nécessaire
Que tu comprisses ces besoins,
Tu pourrais languir et te taire,
Dans l'amour l'un seul a des soins.

Mais si je ne dois te connaître
Que dans un indolent séjour,
Loin des palais où les fenêtres.
Montrent les palmiers dans les cours,

Loin de ces rives chaleureuses
Où, les nuits, les âmes rêvant
Prennent, dans l'ardeur amoureuse,
Les cieux constellés pour divan,

Si jamais, - bonheur de naguère,
Enfance! attente! volupté!
Nous ne goûtons la joie vulgaire
Et tendre, dans les soirs d'été,
De voir que flamboie et fait rage
La foire dans un petit bourg,
Et que le cirque et son tapage
Viennent s'immiscer dans l'amour,

Je me bornerai à ta vie,
Aux limites de tes souhaits,
Repoussant le dieu qui convie
À fuir la tendresse et la paix...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

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L’amour, vorace et triste, en son humble folie,
Exige le serment qui rapproche et qui lie
La mort avec la volupté;
Une voix dit « toujours » et l'autre répond « oui »,
Car l’éphémère ardeur veut un luxe inouï
D’avenir et d'éternité...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

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