Poème raisons - 6 Poèmes sur raisons


6 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : érosion érosions raisin raisiné raisinés raisins raison raisonna raisonnai raisonnais raisonnait raisonnas raisonnât raisonne raisonné raisonnée raisonnées raisonnes raisonnés raisons rasaient rasant rasent rasions rasons razziaient razziant razzient razziions ...


A l'œuvre on connaît l'artisan.

Quelques
rayons de miel sans maître se trouvèrent :
Des frelons les réclamèrent ;
Des abeilles s'opposant,
Devant certaine guêpe on traduisit la cause.
Il était malaisé de décider la chose :
Les témoins déposaient qu'autour de ces rayons
Des animaux ailés, bourdonnants, un peu longs,
De couleur fort tannée, et tels que les abeilles,
Avaient longtemps paru. Mais quoi ? dans les frelons
Ces enseignes étaient pareilles.
La guêpe, ne sachant que dire à ces raisons,
Fit enquête nouvelle, et pour plus de lumière,
Entendit une fourmilière
Le point n'en put être éclairci.
" De grâce, à quoi bon tout ceci ?
Dit une abeille fort prudente.
Depuis tantôt six mois que la cause est pendante,
Nous voici comme aux premiers jours.
Pendant cela le miel se gâte.
Il est temps désormais que le juge se hâte :
N'a-t-il point assez léché l'ours ?
Sans tant de contredits, et d'interlocutoires,
Et de fatras, et de grimoires,
Travaillons, les frelons et nous :
On verra qui sait faire, avec un suc si doux,
Des cellules si bien bâties. "
Le refus des frelons fit voir
Que cet art passait leur savoir ;
Et la guêpe adjugea le miel à leurs parties.

Plût
à Dieu qu'on réglât ainsi tous les procès :
Que de Turcs en cela l'on suivît la méthode !
Le simple sens commun nous tiendrait lieu de code :
Il ne faudrait point tant de frais ;
Au lieu qu'on nous mange, on nous gruge,
On nous mine par des longueurs ;
On fait tant, à la fin, que l'huître est pour le juge,
Les écailles pour les plaideurs
Les Frelons et les Mouches à miel
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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Je ne croyais pas trouver
Des
raisons de souffrir encor !
-
Un jardin, son humble décor, -
(Lequel
de nous deux a donc tort?)
Mais
ton oeil ressemble aux lilas !

Tu
sais, je n'anticipais pas,
Je
ne m'étais pas dit, vraiment,
Moi
qui te combats prudemment,
Qu
chaque instant, à chaque pas,

Je
heurterais mon coeur qui songe
À
quelque chose qui fût toi;
Mais
j'ai le dédain du mensonge !
Hélas!
j'avouerai que je vois
En
tout lieu, en tout paysage,
Quelque
élément de ton visage !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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