Poème friand - 3 Poèmes sur friand

3 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : farina farinai farinaient farinais farinait farinant farinas farinât farine fariné farinée farinées farinent farines farinés farinions farinons feraient ferions Fernand ferons feront ferraient Ferrand ferrant ferrent ferrions ferrons fieraient fièrent fierions fierons fieront firent foiraient foirant foirent foireraient foirèrent foirerions foirerons foireront foirions foirons foraient forain foraine foraines forains forant forçaient forçant forçons forent foreraient forèrent forerions forerons foreront forint forions forons fouiraient fouirent fouirions fouirons fouiront fourneau fournée fournées fourni fournie fournies fournis fournit fournît fourraient fourrant fourrent fourrions fourrons fraient fraieraient fraierions fraierons fraieront français François frein freina freinai freinaient freinais freinait freinant freinas freinât freine freiné freinée freinées freinent freines freinés freinions freinons freins frênaie frênaies frêne frênes fréon fréons friand friraient frirent fririons frirons friront fronça fronçai fronçaient fronçais fronçait fronçant fronças fronçât fronçons frondé front frouaient frouant frouent froueraient frouèrent frouerions frouerons froueront frouions frouons fuiraient fuirent fuirions fuirons fuiront furent pharaon pharaonien pharaoniens pharaons ...

Hans Carvel prit sur ses vieux ans
Femme jeune en toute manière;
Il prit aussi soucis cuisants;
Car l'un sans l'autre ne va guère.

Babeau (c'est la jeune femelle, Fille du bailli Concordat)
Fut du bon poil, ardente, et belle
Et propre à l'amoureux combat.
Carvel craignant de sa nature
Le cocuage et les railleurs,
Alléguait à la créature

Et la Légende, et l'Ecriture,
Et tous les livres les meilleurs:
Blâmait les visites secrètes;
Frondait l'attirail des coquettes,
Et contre un monde de recettes,
Et de moyens de plaire aux yeux,

Invectivait tout de son mieux.
A tous ces discours la galande
Ne s'arrêtait aucunement;
Et de sermons n'était friande
A moins qu'ils fussent d'un amant.
Cela faisait que le bon sire

Ne savait tantôt plus qu'y dire,
Eut voulu souvent être mort.
Il eut pourtant dans son martyre
Quelques moments de réconfort:
L'histoire en est très véritable.
Une nuit, qu'ayant tenu table,

Et bu force bon vin nouveau,
Carvel ronflait près de Babeau,
Il lui fut avis que le diable
Lui mettait au doigt un anneau,
Qu'il lui disait..: Je sais la peine
Qui te tourmente, et qui te gène ;

Carvel, j'ai pitié de ton cas,
Tiens cette bague, et ne la lâches.
Car tandis qu'au doigt tu l'auras,
Ce que tu crains point ne seras,
Point ne seras sans que le saches.
Trop ne puis vous remercier,

Dit Carvel, la faveur est grande.
Monsieur Satan, Dieu vous le rende,
Grand merci Monsieur l'aumônier
Là-dessus achevant son somme,
Et les yeux encore aggraves,
Il se trouva que le bon homme

Avait le doigt ou vous savez.
L'anneau d'Hans Carvel
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine

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