Poème +Fendre - 7 Poèmes sur +Fendre


7 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : ! : ; ? à ah çà ha haï hâté hi ho hué thé yé-yé feindra feindrai feindraient feindrais feindrait feindras feindre feindrez feindriez feindrions feindrons feindront fendard ...


Pour un âne enlevé deux voleurs se battaient :
L
'un voulait le garder, l'autre le voulait vendre.
Tandis
que coups de poing trottaient,
Et
que nos champions songeaient à se défendre,
Arrive
un troisième larron
Qui
saisit maître Aliboron.

L'âne, c'est quelquefois une pauvre province :
Les
voleurs sont tel ou tel prince,
Comme
le Transylvain, le Turc, et le Hongrois.
Au
lieu de deux, j'en ai rencontré trois :
Il
est assez de cette marchandise.
De
nul d'eux n'est souvent la province conquise :
Un
quart voleur survient, qui les accorde net
En
se saisissant du baudet.
Les voleurs et l'Ane
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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Quand l'Enfer eut produit la goutte et l'araignée,
" Mes
filles, leur dit-il, vous pouvez vous vanter
D
'être pour l'humaine lignée
Également
à redouter.
Or
avisons aux lieux qu'il vous faut habiter.
Voyez-vous
ces cases étrètes,
Et
ces palais si grands, si beaux, si bien dorés :
Je
me suis proposé d'en faire vos retraites.
Tenez
donc, voici deux bûchettes ;
Accommodez-vous
, ou tirez.
- Il
n'est rien, dit l'aragne, aux cases qui me plaise. "
L
'autre, tout au rebours, voyant les palais pleins
De
ces gens nommés médecins,
Ne
crut pas y pouvoir demeurer à son aise.
Elle
prend l'autre lot, y plante le piquet,
S
'étend à son plaisir sur l'orteil d'un pauvre homme,
Disant :
" Je ne crois pas qu'en ce poste je chôme,
Ni
que d'en déloger et faire mon paquet
Jamais
Hippocrate me somme. "
L
'aragne cependant se campe en un lambris,
Comme
si de ces lieux elle eût fait bail à vie,
Travaille
à demeurer : voilà sa toile ourdie,
Voilà
des moucherons de pris.
Une
servante vient balayer tout l'ouvrage.
Autre
toile tissue, autre coup de balai.
Le
pauvre bestion tous les jours déménage.
Enfin
, après un vain essai,
Il
va trouver la goutte. Elle était en campagne,
Plus
malheureuse mille fois
Que
la plus malheureuse aragne.
Son
hôte la menait tantôt fendre du bois,
Tantôt
fouir, houer : goutte bien tracassée
Est
, dit-on, à demi pansée.
" Oh !
je ne saurais plus, dit-elle, y résister.
Changeons
, ma sœur l'aragne. " Et l'autre d'écouter :
Elle
la prend au mot, se glisse en la cabane :
Point
de coup de balai qui l'oblige à changer.
La
goutte, d'autre part, va tout droit se loger
Chez
un prélat, qu'elle condamne
A
jamais du lit ne bouger.
Cataplasmes
, Dieu sait ! Les gens n'ont point de honte
De
faire aller le mal toujours de pis en pis.
L
'une et l'autre trouva de la sorte son compte,
Et
fit très sagement de changer de logis
La Goutte et l'Araignée
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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