Poème personne+ - 24 Poèmes sur personne+


24 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épeurassent épeurassions épierrassent épierrassions éprissions épurassent épurassions hypersensibilité hypersensibilités hypersensible hypersensibles hypersonique hypersoniques paraissaient paraissant paraissent paraissions paraissons parassent parassions parasynthétique parasynthétiques parerassent parerassions paressaient paressant paressent paressions paressons ...


Parce que dès l'enfance et d'instinct tu fus triste,
Dans
la cité bruyante ou sous les arbres verts,
Et
que tu fus surpris qu'on souffre, et qu'on persiste
À
souffrir, brave et lâche, en un morne univers;

Parce
que la gaîté ne fut sur ta personne
Que
le manteau lustré d'un fuyant carnaval,
Et
qu'un sonore ennui en ton âme résonne,
Ton
coeur hostile et pur est de mon coeur l'égal.

Mais
malgré cette étrange et noble ressemblance,
Nous
nous sentons divers, lointains, dépossédés.
À
quoi m'a donc servi ma suave puissance ?
J
'ai disposé du monde et je ne puis t'aider !

-
Que faire si vraiment le destin se refuse,
(Tandis
que ta langueur recherche un calme oubli)
À
t'imposer, plus tendre et reposant qu'un lit,
Mon
coeur qui s'affermit en même temps qu'il s'use...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Quand je suis ivre de tourment,
Gisant
malade au fond du gouffre,
Je
ne me meurs pas faiblement,
C’est
par ma force que je souffre.

Par
tant de force, et par l’essai
De
calmer l’âme belliqueuse !
Qui
peut comprendre cet excès ?
La
douleur, c'est ce que l’on sait,
La
douleur n'est pas partageuse.

Elle
est notre savoir secret,
Notre
silence, quoi qu'on fasse;
Si
nos cris remplissaient l’espace,
Personne
encore ne saurait;

La
douleur, c'est le point de rage
le sort le plus redouté
Vient
défier notre courage
La
douleur, c'est la volonté,

La
volonté des coeurs sans bornes,
Bondissants
comme des taureaux,
Qui
, le front dur, le regard morne,
L
'épée ancrée entre les cornes,
Sont
étonnés de souffrir trop !

-
Ô volonté simple et féroce,
Que
tout méprise et veut dompter,
Toi
qui connais la gloire atroce
De
ne pouvoir pas accepter,

C
'est toi l'horreur et la noblesse
Du
désir qui, triste, assagi,
Ne
saigne plus quand tout le blesse,
Et
qui se tait quand il rugit !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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