Poème montre - 18 Poèmes sur montre

18 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : manuterge manuterges ménétrier ménétriers menterie menteries menteur menteurs mentir mentira mentirai mentiraient mentirais mentirait mentiras mentirent mentirez mentiriez mentirions mentirons mentiront mentor mentors miniatura miniaturai miniaturaient miniaturais miniaturait miniaturâmes miniaturant miniaturas miniaturasse miniaturassent miniaturasses miniaturassiez miniaturassions miniaturât miniaturâtes miniature miniaturé miniaturée miniaturées miniaturent miniaturer miniaturera miniaturerai miniatureraient miniaturerais miniaturerait miniatureras miniaturèrent miniaturerez miniatureriez miniaturerions miniaturerons miniatureront miniatures miniaturés miniaturez miniaturiez miniaturions miniaturisa miniaturisai miniaturisaient miniaturisais miniaturisait miniaturisâmes miniaturisant miniaturisas miniaturisasse miniaturisassent miniaturisasses miniaturisassiez miniaturisassions miniaturisât miniaturisâtes miniaturisation miniaturisations miniaturise miniaturisé miniaturisée miniaturisées miniaturisent miniaturiser miniaturisera miniaturiserai miniaturiseraient miniaturiserais miniaturiserait miniaturiseras miniaturisèrent miniaturiserez miniaturiseriez miniaturiserions miniaturiserons miniaturiseront miniaturises miniaturisés miniaturisez miniaturisiez miniaturisions miniaturisons miniaturiste miniaturistes miniaturons minoterie minoteries minotier minotière minotières minotiers minutaire minutaires minuter minutera minuterai minuteraient minuterais minuterait minuteras minutèrent minuterez minuterie minuteries minuteriez minuterions minuterons minuteront minuteur minuteurs minutier minutiers monétaire monétaires monétarisme monétarismes monétariste monétaristes moniteur moniteurs monitoire monitoires monitor monitorage monitorages monitorat monitorats monitoring monitorings monitors monitrice monitrices monotrace monotraces monotrème monotrèmes monter montera monterai monteraient monterais monterait monteras montèrent monterez monteriez monterions monterons monteront Monterrey monteur monteurs montoir montoirs montra montrable montrables montrai montraient montrais montrait montrâmes montrant montras montrasse montrassent montrasses montrassiez montrassions montrât montrâtes montre montré montre-bracelet Montréal montrée montrées montrent montrer montrera montrerai montreraient montrerais montrerait montreras montrèrent montrerez montreriez montrerions montrerons montreront montres montrés montres-bracelets Montreuil montreur montreurs montreuse montreuses montrez montriez montrions montrons monture montures ...

Le soir s'est refermé, telle une sombre porte,
Sur mes ravissements, sur mes élans d'hier...
Je t'évoque, ô splendide ! ô fille de la mer !
Et je viens te pleurer comme on pleure une morte.

L'air des bleus horizons ne gonfle plus tes seins,
Et tes doigts sans vigueur ont fléchi sous les bagues.
N'as-tu point chevauché sur la crête des vagues,
Toi qui dors aujourd'hui dans l'ombre des coussins ?

L'orage et l'infini qui te charmaient naguère
N'étaient-ils point parfaits et ne valaient-ils pas
Le calme conjugal de l'âtre et du repas
Et la sécurité près de l'époux vulgaire ?

Tes yeux ont appris l'art du regard chaud et mol
Et la soumission des paupières baissées.
Je te vois, alanguie au fond des gynécées,
Les cils fardés, le cerné agrandi par le k'hol.

Tes paresses et tes attitudes meurtries
Ont enchanté le rêve épais et le loisir
De celui qui t'apprit le stupide plaisir,
Ô toi qui fus hier la soeur des Valkyries !

L'époux montre aujourd'hui tes yeux, si méprisants
Jadis, tes mains, ton col indifférent de cygne,
Comme on montre ses blés, son jardin et sa vigne
Aux admirations des amis complaisants.

Abdique ton royaume et sois la faible épouse
Sans volonté devant le vouloir de l'époux...
Livre ton corps fluide aux multiples remous,
Sois plus docile encore à son ardeur jalouse.

Garde ce piètre amour, qui ne sait décevoir
Ton esprit autrefois possédé par les rêves...
Mais ne reprends jamais l'âpre chemin des grèves,
Où les algues ont des rythmes lents d'encensoir.

N'écoute plus la voix de la mer, entendue
Comme un songe à travers le soir aux voiles d'or...
Car le soir et la mer te parleraient encor
De ta virginité glorieuse et perdue.
Je pleure sur toi
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien

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Tu me comprends : je suis un être médiocre,
Ni bon, ni très mauvais, paisible, un peu sournois.
Je hais les lourds parfums et les éclats de voix,
Et le gris m’est plus cher que l’écarlate ou l’ocre.

J’aime le jour mourant qui s’éteint par degrés,
Le feu, l’intimité claustrale d’une chambre
Où les lampes, voilant leurs transparences d’ambre,
Rougissent le vieux bronze et bleuissent le grès.

Les yeux sur le tapis plus lisse que le sable,
J’évoque indolemment les rives aux poid d’or
Où la carté des beaux autrefois flotte encor…
Et cependant je suis une grande coupable.

Vois : j’ai l’âge où la vierge abandonne sa main
À l’homme que sa faiblesse cherche et redoute,
Et je n’ai point choisi de compagnon de route,
Parce que tu parus au tournant du chemin.

L’hyacinthe saignait sur les rouges collines,
Tu rêvais et l’Eros marchait à ton côté…
Je suis femme, je n’ai point droit à la beauté.
On m’avait condamnée aux laideurs masculines.

Et j’eus l’inexcusable audace de vouloir
Le sororal amour fait des blancheurs légères,
Le pas furtif qui ne meurtrit point les fougères
Et la voix douce qui vient s’allier au soir.

On m’avait interdit tes cheveux, tes prunelles,
Parce que tes cheveux sont longs et pleins d’odeurs
Et parce que tes yeux ont d’étranges ardeurs.
Et se troublent ainsi que les ondes rebelles.

On m’a montrée du doigt en un geste irrité,
Parce que mon regard cherchait ton regard tendre…
En nous voyant passe, nul n’a voulu comprendre
Que je t’avais choisie avec simplicité.

Considère la loi vile que je transgresse
Et juge mon amour, qui ne sait point le mal,
Aussi candide, aussi nécessaire et fatal
Que le désir qui joint l’amant à la maîtresse.

On n’a point lu combien mon regard était clair
Sur le chemin où me conduit ma destinée,
Et l’on a dit : "Quelle est cette femme damnée
Que ronge sourdement la flamme de l’enfer ?

Laissons-les au souci de leur morale impure,
Et songeons que l’aurore a des blondeurs de miel,
Que le jour sans aigreur et que la nuit sans fiel
Viennent, tels des amis dont la bonté rassure…

Nous irons voir le clair d’étoiles sur les monts…
Que nous importe, à nous, le jugement des hommes ?
Et qu’avons-nous à redouter, puisque nous sommes
Pures devant la vie et que nous nous aimons ?…
Paroles à l’Amie
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