Poème infini - 38 Poèmes sur infini


38 poèmes


Synonymes : absolu ciel continu démesuré énorme espace éternel éternité excessif extrême grand illimité immense immensité incalculable incommensurable inconditionné indéfini indénombrable inépuisable infinité innombrable interminable perpétuel profond suprême univers

Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : infant infante infanterie infanteries infantes infanticide infanticides infantile infantiles infantilisa infantilisai infantilisaient infantilisais infantilisait infantilisâmes infantilisant infantilisas infantilisasse infantilisassent infantilisasses infantilisassiez infantilisassions infantilisât infantilisâtes infantilise infantilisé infantilisée infantilisées infantilisent ...


Un soir de pauvreté comme il en est encore
Dans
les rapports de mer et les hôtels meublés
Il
arrive qu'on pense à des femmes capables
De
vous grandir en un instant de vous lancer
Par-dessus
le feston doré des balustrades
Vers
un monde de rocs et de vaisseaux hantés
Les
filles de la pluie sont douces si je hèle
A
travers un brouillard infiniment glacé
Leur
corps qui se refuse et la noire dentelle
Qui
pend de leurs cheuveux comme un oiseau blessé
Nous
ne dormirons pas dans des chambres offertes
A
la complicité nocturne des amants
Nous
avons en commun dans les cryptes d'eau verte
Le
hamac déchiré du même bâtiment
Et
nous veillons sur nous comme on voit les pleureuses
Dans
le temps d'un amour vêtu de cécité
A
genoux dans la gloire obscure des veilleuses
Réchauffé
de leurs mains le front prédestiné.


Femmes d'Ouessant
Poèmes de René-Guy Cadou

Citations de René-Guy Cadou
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Dans mon chagrin, rien n'est en mouvement
J
'attends, personne ne viendra
Ni
de jour, ni de nuit
Ni
jamais plus de ce qui fut moi-même

Mes
yeux se sont séparés de tes yeux
Ils
perdent leur confiance, ils perdent leur lumière
Ma
bouche s'est séparée de ta bouche
Ma
bouche s'est séparée du plaisir
Et
du sens de l'amour, et du sens de la vie
Mes
mains se sont séparées de tes mains
Mes
mains laissent tout échapper
Mes
pieds se sont séparés de tes pieds
Ils
n'avanceront plus, il n'y a plus de route
Ils
ne connaîtront plus mon poids, ni le repos

Il
m'est donné de voir ma vie finir
Avec
la tienne
Ma
vie en ton pouvoir
Que
j'ai crue infinie

Et
l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau
Pareil
au tien, cerné d'un monde indifférent
J
'étais si près de toi que j'ai froid près des autres.
Ma morte vivante
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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