Poème aime+trop - 18 Poèmes sur aime+trop


18 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : aima aimai aimais aimait aimâmes aimas aimât Aimé aime aimé Aimée aimée aimées aimes aimés amas ameuté ami amie amies amis amome amomes amuï amuïe amuïes amuïmes amuïs amusé ...


Matin, j'ai tout aimé, et j'ai tout trop aimé;
À
l'heure où les humains vous demandent la force
Pour
aborder la vie accommodante ou torse,
Rendez
mon coeur pesant, calme et demi-fermé.

Les
humains au réveil ont besoin qu'on les hèle,
Mais
mon esprit aigu n'a connu que l'excès;
Je
serais tel qu'eux tous, Matin! s'il vous plaisait
De
laisser quelquefois se reposer mon zèle.

C
'est par mon étendue et mon élan sans frein
Que
mon être, cherchant ses frères, les dépasse,
Et
que je suis toujours montante dans l'espace
Comme
le cri du coq et l'ouragan marin !

L
'univers chaque jour fit appel à ma vie,
J
'ai répondu sans cesse à son désir puissant
Mais
faites qu'en ce jour candide et fleurissant
Je
demeure sans voeux, sans voix et sans envie.

Atténuez
le feu qui trouble ma raison,
Que
ma sagesse seule agisse sur mon coeur,
Et
que je ne sois plus cet éternel vainqueur
Qui
, marchant le premier, sans prudence et sans peur,
Loin
des chemins tracés, des labours, des maisons,
Semble
un dieu délaissé, debout sur l'horizon...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Dans l’orage secret, dans le désordre extrême
Je
n’ose m’avouer à moi-même que j’aime !
Cela
m’est trop cruel, trop terrible… Mais j’aime !

Pourquoi
je l’aime ainsi ? L’éclat de ses cheveux…
Sa
bouche… Son regard !… Ce qu’elle veut, je veux.
Je
ne vis que de la clarté de ses cheveux…

Et
je ne vis que du rayon de ce sourire
Qui
m’attendrit, et que j’appelle et je désire…
O
miracle de ce miraculeux sourire !…

Sa
robe a des plis doux qui chantent… Et ses yeux
Gris-verts
ont un regard presque… miraculeux…
J’adore
ses cheveux et son front et ses yeux…

Elle
ne saura point, jamais, combien je l’aime
Cependant
! Car jamais ma jalousie extrême
Ne
lui laissera voir, jamais, combien je l’aime !
Aveu dans le silence
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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