Poème bien - 164 Poèmes sur bien

164 poèmes


Synonymes (Cliquez pour la liste complète) : seyant service sérieux sérieusement sensiblement sélect secours satisfaisant satisfaction sans bavure salement sagement richesse rente remarquablement réellement récolte rationnellement raisonnablement purement prudemment prospérité propriété proprement propice profondément profit produit présent possession pleinement peut-être perfection patrimoine pas mal parfaitement parfait oui O.K. noblement nettement morale moral méthodiquement merveilleusement magistralement louable logiquement largement justice juste judicieux judicieusement joliment joli intérêt intensément intégralement impeccablement immeuble idéal honorablement honorable honneur honnêtement honnête heureux heureusement héritage habilement gracieusement grâce gentiment fruit fortune fort formidablement formellement fonds fermement ferme félicité favorablement faveur fameusement fait extrêmement expressément excellent excellemment estimable environ entièrement en totalité éminemment élégant élégamment effectivement dûment drôlement droit dotation don domaine divin distingué dignement digne devoir couramment correctement correct copieusement convenablement convenable considérablement consciencieux conquête conquêt confortablement complètement compétent commodément commode comme il faut chose choisi chic charité chance certes capital bravo bougrement bonté bonnement bonheur bon bigrement bienfait bien-être bénéfice bénédiction bellement beaucoup beau bath avoir avec bonheur avantageusement avantage au poil au moins attentivement assurément artistement argent approximativement apanage amplement aisément aimable agréablement agréable adroitement admirablement acquêt achèvement absolument à fond soigneusement soit sortable soulagement souverain bien succès succession sûr sûrement terre totalement tout tout à fait très trop un grand nombre utilement utilité vachement valeur véritablement vertu violemment vivement volontiers vraiment ...

Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : babine babines babouin babouins baient bain bains ban banane bananes bandé banian banians banna bannai bannais bannait bannas bannât banne banné bannée bannées bannes bannés banni bannie bannies bannis bannit bannît bans béaient béant béent béions ben benêt béni béni-oui-oui bénie bénies Benin bénin bénins bénis bénit bénît benne bennes Benoît benoît béons bibine bibines bien biens bina binai binaient binais binait binant binas binât bine biné binée binées binent bines binés binions biniou binious binons bobina bobinai bobinaient bobinais bobinait bobinant bobinas bobinât bobine bobiné bobinée bobinées bobinent bobines bobinés bobinions bobinons bobonne bobonnes bon bond bondé boni bonis bonne bonnes bonnet bons bonté bonus bubon bubons buna ébène ébènes ébouaient ébouant ébouent ébouions ébouons ...

Si c'est aimer, Madame, et de jour, et de nuit
Rêver, songer, penser le moyen de vous plaire,
Oublier toute chose, et ne vouloir rien faire
Qu'adorer et servir la beauté qui me nuit :

Si c'est aimer que de suivre un bonheur qui me fuit,
De me perdre moi même et d'être solitaire,
Souffrir beaucoup de mal, beaucoup craindre et me taire,
Pleurer, crier merci, et m'en voir éconduit :

Si c'est aimer que de vivre en vous plus qu'en moi même,
Cacher d'un front joyeux, une langueur extrême,
Sentir au fond de l'âme un combat inégal,
Chaud, froid, comme la fièvre amoureuse me traite :

Honteux, parlant à vous de confesser mon mal !
Si cela est aimer : furieux je vous aime :
Je vous aime et sait bien que mon mal est fatal :
Le coeur le dit assez, mais la langue est muette.

Madrigal
Poèmes de Pierre de Ronsard

Citations de Pierre de Ronsard

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Comme une belle fleur assise entre les fleurs,
Mainte herbe vous cueillez en la saison plus tendre
Pour me les envoyer, et pour soigneuse apprendre
Leurs noms et qualités, espèces et valeurs.

Était-ce point afin de guérir mes douleurs,
Ou de faire ma plaie amoureuse reprendre ?
Ou bien, s’il vous plaisait par charmes entreprendre
D’ensorceler mon mal, mes flammes et mes pleurs ?

Certes je crois que non : nulle herbe n’est maîtresse
Contre le coup d’Amour envieilli par le temps.
C’était pour m’enseigner qu’il faut dès la jeunesse,

Comme d’un usufruit, prendre son passe-temps :
Que pas à pas nous suit l’importune vieillesse,
Et qu’Amour et les fleurs ne durent qu’un Printemps.
Comme une belle fleur assise entre les fleurs
Poèmes de Pierre de Ronsard

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