Poème cor - 197 Poèmes sur cor
197 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : cacardé cahier cahiers Cahors Caire caquer caquera caquerai caquerais caquerait caqueras car carat cardé cari caria cariai cariais cariait carias cariât carie carié cariée cariées carier cariera carierai carierais ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeIl y a quelque nonchalance,
Peut-être quelque pauvreté
Dans ton amour plein de silence;
Je le sens cette nuit d'été.
L'espace étoilé qui nous lie
Par ses zéphyrs et son odeur
Ressemble plus à ma folie
Qu'à ta noble et simple pudeur.
Tu penses à toi en vivant,
Tout ton être en toi persévère;
Moi par l'arôme et par le vent
Je rejoins les sublimes sphères.
L'infini qui respire et luit
S'accorderait avec mon être
Si le ciel pouvait me connaître
Et si j'appartenais à lui !
Mais toi, sans même que tu saches
D'où me vient ma triste fureur,
D'où vient que mon désir s'attache
À ta vive et sourde pâleur,
Tu vis tranquillement, content
De sentir ton esprit à l'aise
Parmi tous mes soins, et pourtant
Je n'aime pas que tu me plaises !
Je n'aime pas ce dévouement
Que suscite en moi quelque charme
De ta voix; de tes mouvements,
Toutes tes innocentes armes !
Depuis le jour où je t'aimai
Ma fierté s'irrite et réclame,
Je ne me pardonne jamais
Cette reddition de l'âme !
Àh! laisse-moi te fuir, afin
De te retrouver en moi-même,
Selon ma soif, selon ma faim,
Et suffisant pour que je t'aime !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJ'ai souffert, lutté; - bien souvent,
Par un élan fourbe et secret,
Je faisais un pas en avant,
Croyant que je t'esquiverais !
J'ai serré, j'ai broyé mon coeur,
Et, comme dit François Villon,
« Sué Dieu sait quelle sueur! »
Mais au bout de ce temps si long
Je suis sur le même chemin
Que j'avais cru fuir bravement,
Et sournoise, et plus fortement,
Je cherche tes yeux et ta main;
Je vois que j'ai tout employé,
La peur, la réprobation,
Le courage ferme ou ployé,
À détruire ma passion;
Et me voici, l'esprit têtu
Hélas! et mieux fait pour souffrir!
Le corps qui s'est trop débattu
N'a plus la force de mourir...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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