Poème partage - 15 Poèmes sur partage


15 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : partage partagé partagea partageable partageables partageai partageaient partageais partageait partageâmes partageant partageas partageasse partageassent partageasses partageassiez partageassions partageât partageâtes partagée partagées partagent partageons partager partagera partagerai partageraient partagerais partagerait ...


Je voudrais bien qu'on départage
Le
double voeu qui me combat:
-
Je souhaite ne vivre pas,
Mais
je veux revoir ton visage!

Certes
, la mort est le seul lieu
Qui
convienne à ce corps trop triste,
Mais
il faut encor que j'existe:
Je
ne peux pas quitter tes yeux!

L
'espace, le ciel, la nature
Me
plaisent moins que le tombeau;
Je
n'aime plus nulle aventure,
Mais
savoir que tu vis est beau

Savoir
que tu vis, être sûre,
D
'être seule à le savoir tant!
Dois-je
te faire la blessure
De
te rendre moins existant?

Qui
veux-tu qui jamais respire
Ton
être avec tant de grandeur?
-
Et songe que tu me fais peur,
À
moi, la meilleure et la pire!...

Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 715 votes


Quand je suis ivre de tourment,
Gisant
malade au fond du gouffre,
Je
ne me meurs pas faiblement,
C’est
par ma force que je souffre.

Par
tant de force, et par l’essai
De
calmer l’âme belliqueuse !
Qui
peut comprendre cet excès ?
La
douleur, c'est ce que l’on sait,
La
douleur n'est pas partageuse.

Elle
est notre savoir secret,
Notre
silence, quoi qu'on fasse;
Si
nos cris remplissaient l’espace,
Personne
encore ne saurait;

La
douleur, c'est le point de rage
le sort le plus redouté
Vient
défier notre courage
La
douleur, c'est la volonté,

La
volonté des coeurs sans bornes,
Bondissants
comme des taureaux,
Qui
, le front dur, le regard morne,
L
'épée ancrée entre les cornes,
Sont
étonnés de souffrir trop !

-
Ô volonté simple et féroce,
Que
tout méprise et veut dompter,
Toi
qui connais la gloire atroce
De
ne pouvoir pas accepter,

C
'est toi l'horreur et la noblesse
Du
désir qui, triste, assagi,
Ne
saigne plus quand tout le blesse,
Et
qui se tait quand il rugit !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 774 votes