Poème courant - 12 Poèmes sur courant

12 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : cairn cairns caqueraient caquèrent caquerions caquerons caqueront caréna carénai carénaient carénais carénait carénant carénas carénât carença carençai carençaient carençais carençait carençant carenças carençât carençons carène caréné carénée carénées carènent carènes carénés carénions carénons cariaient cariant carient carieraient carièrent carierions carierons carieront cariions Carine carions carne carné carneau carnée carnées carnes carnés carnet caron carons carraient carrant carrent carrions carroient carrons côcheraient côchèrent côcherions côcherons côcheront cohérent coqueraient coquèrent coquerions coquerons coqueront coran corans coréen coréenne coréennes coréens corna cornai cornaient cornais cornait cornant cornas cornât corne corné cornée cornéen cornéens cornées cornent cornes cornés cornet corniaud cornions cornons cornu cornue cornues cornus coron corons corroient couraient Courant courant courent courions couronna couronnai couronnais couronnait couronnas couronnât couronne couronné couronnée couronnées couronnes couronnés courons courraient courrions courrons courront courrouçaient courrouçant courrouçons coururent cuiraient cuirions cuirons cuiront curaient curant curent cureraient curèrent curerions curerons cureront curions curons écoeuraient écoeurant écoeurent écoeureraient écoeurèrent écoeurerions écoeurerons écoeureront écoeurions écoeurons écoraient écorant écorçaient écorçant écorçons écorent écoreraient écorèrent écorerions écorerons écoreront écorions écorna écornai écornaient écornais écornait écornant écornas écornât écorne écorné écornée écornées écornent écornes écornés écornions écornons écorons écuraient écurant écurent écureraient écurèrent écurerions écurerons écureront écurions écurons égaieraient égaierions égaierons égaieront égaraient égarant égarent égareraient égarèrent égarerions égarerons égareront égarions égarons équerraient équerrant équerrent équerrions équerrons garaient garança garançai garançaient garançais garançait garançant garanças garançât garançons garant garçon garçonne garçonnes garçonnet garçons garenne garennes garent gareraient garèrent garerions garerons gareront garions garni garnie garnies garnis garnit garnît Garonne garons gouraient gourant gourent goureraient gourèrent gourerions gourerons goureront gourions gourons guarani guéeraient guéèrent guéerions guéerons guéeront guériraient guérirent guéririons guérirons guériront guerroient Kairouan Krein quarraient quarrant quarrent quarrions quarrons ...

Oh ! si j'étais en ce beau sein ravie
De celui-là pour lequel vais mourant ;
Si avec lui vive le demeurant
De mes courts jours ne m'empêchait envie ;


Si m'accolant, me disait : Chère Amie,
Contentons-nous l'un l'autre, s'assurant
Que jà tempête, Euripe, ni courant
Ne nous pourra déjoindre en notre vie ;


Si, de mes bras le tenant accolé,
Comme du lierre est l'arbre encercelé,
La mort venait, de mon aise envieuse,


Lors que souef plus il me baiserait,
Et mon esprit sur ses lèvres fuirait,
Bien je mourrais, plus que vivante, heureuse.

Oh ! si j'étais en ce beau sein ravie
Poèmes de Louise Labé

Citations de Louise Labé

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Pour lui prouver que je l’aime plus que moi-même,
Je donnerai mes yeux à la femme que j’aime.

Je lui dirai d’un ton humble, tendre et joyeux :
Ma très chère, voici l’offrande de mes yeux.

Je te donnerai mes yeux qui virent tant de choses.
Tant de couchants et tant de mers et tant de roses.

Ces yeux, qui furent miens, se posèrent jadis
Sur le terrible autel de l’antique Eleusis,

Sur Séville aux beautés pieuses et profanes,
Sur la lente Arabie avec ses caravanes.

J’ai vu Grenade éprise en vain de ses grandeurs
Mortes, parmi les chants et les lourdes odeurs.

Venise qui pâlit, Dogaresse mourante,
Et Florence qui fut la maîtresse de Dante.

J’ai vu l’Hellade où pleure un écho de syrinx,
Et l’Egypte accroupie en face du grand Sphinx,

J’ai vu, près des flots sourds que la nuit rassérène,
Ces lourds vergers qui sont l’orgueil de Mytilène.

J’ai vu des îles d’or aux temples parfumés,
Et ce Yeddo, plein de voix frêles de mousmés.

Au hasard des climats, des courants et des zones,
J’ai vu la Chine même avec ses faces jaunes…

J’ai vu les îles d’or où l’air se fait plus doux,
Et les étangs sacrés près des temples hindous,

Ces temples où survit l’inutile sagesse…
Je te donne tout ce que j’ai vu, ma maîtresse !

Je reviens, t’apportant mes ciels gris ou joyeux.
Toi que j’aime, voici l’offrande de mes yeux.
L’offrande
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien

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