Poème cles - 14 Poèmes sur cles


14 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : cela celai celais celait celas celât celé cèle celée celées celés cèles cella cellas celle celles celui celui-là ciel ciels cil cilié ciliée ciliées ciliés cilla cillai cillais cillait ...


Je croyais que l'amour c'était toi seul. J'entends
Soudain
l'étrange et pur silence du printemps !
Le
soir n'arrive point à l'heure coutumière :
Ce
doux prolongement de rêveuse lumière
Est
comme un messager qui dans le drame accourt
Et
puis d'abord se tait. - Je croyais que l'amour
C
'était toi seul, avec, serrés sur ton visage,
La
musique, les cieux, les climats, les voyages.
Mais
plus énigmatique, et plus réelle aussi,
Le
doigt levé, ainsi que, Saint Jean, de Vinci,
Écoutant
je ne sais quelle immense nouvelle,
L
'heure, qui se maintient et lentement chancelle,
Me
fixe d'un regard où les siècles ont mis
Le
secret fraternel à mon esprit promis...

Le
vent s'essaye et tombe. Au loin un chien aboie.

Toi
qui fus la douleur dont j'avais fait ma joie,
Toi
par qui je portais, mendiant, un trésor,
Qui
fus mon choix soudain et pourtant mon effort,
Toi
que mon coeur vantait, en appelant sa chance
Cette
ardente, servile, oppressante souffrance
De
sentir tout mon être entravé par ton corps,
Toi
qui fus mon salut et mon péril extrême,
Se
, pourrait-il ce soir que, plus fort que toi-même,
L
'éternel univers fût vraiment ce que j'aime ?...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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J’ai, dès l'enfance, avec un oeil audacieux,
Logé
mon âme dans la nue;
Le
sol brillant m'était moins proche que les cieux
jubilait ma bienvenue.

Je
croyais au vivace et radieux retour
De
ma tendresse dépensée:
Confiance
, désir, bondissements, pensée,
Vous
heurtiez un distrait séjour !

Lentement
, en souffrant, je prenais l'habitude
Que
désormais fût démêlé
Cet
univers secret d'avec mon amplitude;
J’aimais
mon royaume isolé.

-
Amour, pourquoi crois-tu pouvoir nie consoler
Des
obstacles que rien n'élude ?
Toi
dont l'ardeur, autant que l'espace étoilé,
Contribue
à ma solitude !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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