Poème prolonger - 1 Poèmes sur prolonger

1 poème


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : éperlan éperlans paralangage paralangages parlaient parlant parlante parlantes parlants parlent parlions parlons perlaient perlant perlent perlions perlon perlons pralin pralina pralinage pralinages pralinai pralinaient pralinais pralinait pralinâmes pralinant pralinas pralinasse pralinassent pralinasses pralinassiez pralinassions pralinât pralinâtes praline praliné pralinée pralinées pralinent praliner pralinera pralinerai pralineraient pralinerais pralinerait pralineras pralinèrent pralinerez pralineriez pralinerions pralinerons pralineront pralines pralinés pralinez praliniez pralinions pralinons pralins préhellénique préhelléniques prolan prolans prolongateur prolongateurs prolongation prolongations prolonge prolongé prolongea prolongeable prolongeables prolongeai prolongeaient prolongeais prolongeait prolongeâmes prolongeant prolongeas prolongeasse prolongeassent prolongeasses prolongeassiez prolongeassions prolongeât prolongeâtes prolongée prolongées prolongement prolongements prolongent prolongeons prolonger prolongera prolongerai prolongeraient prolongerais prolongerait prolongeras prolongèrent prolongerez prolongeriez prolongerions prolongerons prolongeront prolonges prolongés prolongez prolongiez prolongions purulence purulences purulent purulente purulentes purulents ...

Tout ce que nous aimons est déjà sous la terre,
Un éphémère effort conduit encor nos jours,
Mais, déçue à jamais par l'ingrate atmosphère,
Pour mon regard il n'est de loi ni de mystère;

Peut-être êtes-vous là, pourtant, tenace Amour ?

Tout rêve et tout espoir s'écroulent dans des tombes;
Toute animation s'affaisse dans le sol;
- Printemps passionné, caresses des colombes
, Tendre essor des parfums, appel du rossignol,

Incoercible élan d'un visage vers l'autre,
Chaude haleine créant un humain paradis,
Sainte présomption d'être ces deux apôtres
Graves, dont l'un s'abreuve à ce que l'autre dit,
Terrible instinct d'amour qui combattez le nôtre,
Quand l'immense douleur nous a tout interdit,

Malgré votre besoin de prolonger la race
Vous n'êtes qu'un instant vifs au-dessus des morts;
Vous usez chaque jour les âmes et les corps,
Rien de tout ce qui vit ne laissera de traces;

- Mais alors vous venez sourdement vous poser
Comme un ordre pressant sur la plus triste face :

Méprisable et divin miracle du baiser !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

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