Poème alites - 2 Poèmes sur alites
2 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : ailette ailettes aillâtes alita alitai alitais alitait alitas alitât alitâtes alite alitée alitées alites alités allaita allaitai allaitais allaitait allaitas allaitât allaitâtes allaite allaitée allaitées allaites allaités allâtes alliâtes ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLe paon se plaignait à Junon.
" Déesse, disait-il, ce n'est pas sans raison
Que je me plains, que je murmure :
Le chant dont vous m'avez fait don
Déplaît à toute la nature ;
Au lieu qu'un rossignol, chétive créature,
Forme des sons aussi doux qu'éclatants,
Est lui seul l'honneur du printemps.
Junon répondit en colère :
" Oiseau jaloux, et qui devrais te taire,
Est-ce à toi d'envier la voix du rossignol,
Toi que l'on voit porter à l'entour de ton col
Un arc-en-ciel nué de cent sortes de soies ;
Qui te panades, qui déploies
Une si riche queue, et qui semble à nos yeux
La boutique d'un lapidaire ?
Est-il quelque oiseau sous les cieux
Plus que toi capable de plaire ?
Tout animal n'a pas toutes propriétés.
Nous vous avons donné diverses qualités :
Les uns ont la grandeur et la force en partage ;
Le faucon est léger, l'aigle plein de courage ;
Le corbeau sert pour le présage ;
La corneille avertit des malheurs à venir ;
Tous sont contents de leur ramage.
Cesse donc de te plaindre ; ou bien, pour te punir,
Je t'ôterai ton plumage. "
Le Paon se plaignant à Junon
Poèmes de Jean de La Fontaine
Citations de Jean de La Fontaine
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 879 votes
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeComme une belle fleur assise entre les fleurs,
Mainte herbe vous cueillez en la saison plus tendre
Pour me les envoyer, et pour soigneuse apprendre
Leurs noms et qualités, espèces et valeurs.
Était-ce point afin de guérir mes douleurs,
Ou de faire ma plaie amoureuse reprendre ?
Ou bien, s’il vous plaisait par charmes entreprendre
D’ensorceler mon mal, mes flammes et mes pleurs ?
Certes je crois que non : nulle herbe n’est maîtresse
Contre le coup d’Amour envieilli par le temps.
C’était pour m’enseigner qu’il faut dès la jeunesse,
Comme d’un usufruit, prendre son passe-temps :
Que pas à pas nous suit l’importune vieillesse,
Et qu’Amour et les fleurs ne durent qu’un Printemps.
Comme une belle fleur assise entre les fleurs
Poèmes de Pierre de Ronsard
Citations de Pierre de Ronsard
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 921 votes