Poème vermeil - 9 Poèmes sur vermeil

9 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : vermeil vermeille vermeilles vermeils vermilla vermillai vermillaient vermillais vermillait vermillâmes vermillant vermillas vermillasse vermillassent vermillasses vermillassiez vermillassions vermillât vermillâtes vermille vermillé vermillent vermiller vermillera vermillerai vermilleraient vermillerais vermillerait vermilleras vermillèrent vermillerez vermilleriez vermillerions vermillerons vermilleront vermilles vermillez vermilliez vermillions vermillon vermillonna vermillonnai vermillonnaient vermillonnais vermillonnait vermillonnâmes vermillonnant vermillonnas vermillonnasse vermillonnassent vermillonnasses vermillonnassiez vermillonnassions vermillonnât vermillonnâtes vermillonne vermillonné vermillonnée vermillonnées vermillonnent vermillonner vermillonnera vermillonnerai vermillonneraient vermillonnerais vermillonnerait vermillonneras vermillonnèrent vermillonnerez vermillonneriez vermillonnerions vermillonnerons vermillonneront vermillonnes vermillonnés vermillonnez vermillonniez vermillonnions vermillonnons vermillons vermoula vermoulai vermoulaient vermoulais vermoulait vermoulâmes vermoulant vermoulas vermoulasse vermoulassent vermoulasses vermoulassiez vermoulassions vermoulât vermoulâtes vermoule vermoulé vermoulée vermoulées vermoulent vermouler vermoulera vermoulerai vermouleraient vermoulerais vermoulerait vermouleras vermoulèrent vermoulerez vermouleriez vermoulerions vermoulerons vermouleront vermoules vermoulés vermoulez vermouliez vermoulions vermoulons vermoulu vermoulue vermoulues vermoulure vermoulures vermoulus ...

Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils ;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

Voilà que j'ai touché l'automne des idées,
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.

Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?

- Ô douleur ! Ô douleur ! Le temps mange la vie,
Et l'obscur ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie !
L'ennemi
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire

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Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.

Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d'or.

Dans le verger et dans la vigne,
Il s'en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l'amandier.

La nature au lit se repose ;
Lui descend au jardin désert,
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.

Tout en composant des solfèges,
Qu'aux merles il siffle à mi-voix,
Il sème aux prés les perce-neiges
Et les violettes aux bois.

Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l'oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d'argent du muguet.

Sous l'herbe, pour que tu la cueilles,
Il met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.

Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d'avril tournant la tête,
Il dit : Printemps, tu peux venir !
Premier sourire du printemps
Poèmes de Théophile Gautier

Citations de Théophile Gautier

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