Poème trouve - 60 Poèmes sur trouve


60 poèmes


Phonétique : étrave étraves étrive étrives torve torves travée travées trêve trêves trouva trouvai trouvais trouvait trouvas trouvât trouve trouvé trouvée trouvées trouves trouvés


Il y a quelque nonchalance,
Peut-être
quelque pauvreté
Dans
ton amour plein de silence;
Je
le sens cette nuit d'été.

L
'espace étoilé qui nous lie
Par
ses zéphyrs et son odeur
Ressemble
plus à ma folie
Qu
'à ta noble et simple pudeur.

Tu
penses à toi en vivant,
Tout
ton être en toi persévère;
Moi
par l'arôme et par le vent
Je
rejoins les sublimes sphères.

L
'infini qui respire et luit
S
'accorderait avec mon être
Si
le ciel pouvait me connaître
Et
si j'appartenais à lui !

Mais
toi, sans même que tu saches
D
'où me vient ma triste fureur,
D
'où vient que mon désir s'attache
À
ta vive et sourde pâleur,

Tu
vis tranquillement, content
De
sentir ton esprit à l'aise
Parmi
tous mes soins, et pourtant
Je
n'aime pas que tu me plaises !

Je
n'aime pas ce dévouement
Que
suscite en moi quelque charme
De
ta voix; de tes mouvements,
Toutes
tes innocentes armes !

Depuis
le jour où je t'aimai
Ma
fierté s'irrite et réclame,
Je
ne me pardonne jamais
Cette
reddition de l'âme !

Àh!
laisse-moi te fuir, afin
De
te retrouver en moi-même,
Selon
ma soif, selon ma faim,
Et
suffisant pour que je t'aime !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Je bénis le sommeil, lui seul peut déformer
Par
sa ténèbre étroite, habile et travailleuse,
Les
traits de ton image où mon âme amoureuse,
Sachant
tous tes défauts, ne voit rien à blâmer !

Je
m'endors agitée, et, pareille aux voyages,
Débordante
d'espoirs, d'attente, de projets;
Et
puis, à mon réveil, engourdie encor, j'ai
La
douceur de trouver ma raison lasse et sage.

Je
ne souhaite rien; fidèle à mes soucis
Je
songe tendrement à la tombe loyale
, descendue enfin dans la paix sans rivale,
J
'oublierai les désirs dont j'ai souffert ici;

Et
je ne cherche pas à me tromper moi-même
Sur
le dur sentiment que tu m'as inspiré;
Non
, je ne t'aime pas avec l'honneur sacré,
Avec
l'esprit ravi! Non, pauvre homme, je t'aime...

Et
si ton hésitant, faible et modique orgueil
Ne
peut s'accommoder de l'animale flamme,
Moi
, du moins, j'eus le droit de voir périr des âmes
Pour
les lèvres, les bras, les noirs cheveux et l'oeil !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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