Poème tristesse - 16 Poèmes sur tristesse

16 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : éthérisâtes terrassâtes terrestre terrestres tersâtes tétrastyle tétrastyles théorisâtes thyristor thyristors touriste touristes touristique touristiques tressâtes tressauta tressautai tressautaient tressautais tressautait tressautâmes tressautant tressautas tressautasse tressautassent tressautasses tressautassiez tressautassions tressautât tressautâtes tressaute tressautement tressautements tressautent tressauter tressautera tressauterai tressauteraient tressauterais tressauterait tressauteras tressautèrent tressauterez tressauteriez tressauterions tressauterons tressauteront tressautes tressautez tressautiez tressautions tressautons trissâtes Tristan triste tristement tristes tristesse tristesses tristounet tristounets tristounette tristounettes trois-étoiles troussâtes trusta trustai trustaient trustais trustait trustâmes trustant trustas trustasse trustassent trustasses trustassiez trustassions trustât trustâtes truste trustée trustées trustent truster trustera trusterai trusteraient trusterais trusterait trusteras trustèrent trusterez trusteriez trusterions trusterons trusteront trustes trustés trusteur trusteurs trustez trustiez trustions trustons trusts ...

Je t’admire, et je ne suis que ton miroir fidèle
Car je m’abîme en toi pour t’aimer un peu mieux ;
Je rêve ta beauté, je me confonds en elle,
Et j’ai fait de mas yeux le miroir de tes yeux.

Je t’adore, et mon cœur est le profond miroir
Où ton humeur d’avril se reflète sans cesse.
Tout entier, il s’éclaire à tes moments d’espoir
Et se meurt lentement à ta moindre tristesse.

O toujours la plus douce, ö blonde entre les blondes,
Je t‘adore, et mon corps est l’amoureux miroir
Où tu verras tes seins et tes hanches profondes,
Tes seins pâles qui font si lumineux le soir !

Penche-toi, tu verras ton miroir tout à tout
Pâlir ou te sourire avec tes mêmes lèvres
Où trembleront encor tes mêmes mots d’amours ;
Tu verras frémir des mêmes longues fièvres.

Contemple ton miroir de chair tendre et nacrée
Car il s’est fait très pur afin de recevoir
Le reflet immortel de la Beauté sacrée…
Penche-toi longuement sur l’amoureux Miroir !
Le Miroir
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien

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Vous n’avez point voulu m’écouter mais qu’importe ?
O vous dont le courroux vertueux s’échauffa
Lorsque j’osai venir frapper à votre porte,
Vous ne cueillerez point les roses de Psappha.

Vous ne verrez jamais les jardins et les berges
Où résonna l’accord puissant de son paktis,
Et vous n’entendrez point le chœur sacré des vierges,
Ni l’hymne d’Eranna ni le sanglot d’Atthis.

Quant à moi, j’ai chanté Nul écho ne s’éveille
Dans vos maisons aux murs chaudement endormis.
Je m’en vais sans colère et sans haine, pareille
À ceux-là qui n’ont point de parents ni d’amis,

Je ne suis point de ceux que la foule renomme,
Mais de ceux qu’elle hait Car j’osai concevoir
Qu’une vierge amoureuse est plus belle qu’un homme,
Et j’ai cherché des yeux de femme au fond du soir.

O mes chants ! nous n’aurons ni honte ni tristesse
De voir nous mépriser ceux que nous méprisons
Et ce n’est plus à la foule que je m’adresse
Je n’ai jamais compris les lois ni les raisons

Allons-nous-en, mes chants dédaignés et moi-même
Que nous importent ceux qui n’ont point écouté ?
Allons vers le silence et vers l’ombre que j’aime,
Et que l’oubli nous garde en son éternité
Sans fleurs à votre front
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien

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