Poème tourment - 30 Poèmes sur tourment
30 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : éthéromane éthéromanes éthéromanie éthéromanies étirement étirements termina terminai terminaient terminais terminaison terminaisons terminait terminal terminale terminales terminâmes terminant terminas terminasse terminassent terminasses terminassiez terminassions terminât terminâtes terminaux termine terminé ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmePeut-être que ton corps charmant, qui me tourmente
Par la grâce des mains, des lèvres et de l'oeil,
Établit en moi seule une saison démente
Où l'instinctif élan est grave comme un deuil.
Je l'ai lu dans un juste et saisissant recueil:
« La beauté de l'amant n'est qu'au coeur de l'amante »
C'est donc moi qui te fais un excessif accueil !
- Alors, pourquoi ce rare et précis esclavage ?
Mais mon mal est sacré puisque le sort le veut !
Et c'est mon besoin fol comme mon besoin sage
De préférer au monde un seul de tes cheveux !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeQuand je suis ivre de tourment,
Gisant malade au fond du gouffre,
Je ne me meurs pas faiblement,
C’est par ma force que je souffre.
Par tant de force, et par l’essai
De calmer l’âme belliqueuse !
Qui peut comprendre cet excès ?
La douleur, c'est ce que l’on sait,
La douleur n'est pas partageuse.
Elle est notre savoir secret,
Notre silence, quoi qu'on fasse;
Si nos cris remplissaient l’espace,
Personne encore ne saurait;
La douleur, c'est le point de rage
Où le sort le plus redouté
Vient défier notre courage
La douleur, c'est la volonté,
La volonté des coeurs sans bornes,
Bondissants comme des taureaux,
Qui, le front dur, le regard morne,
L'épée ancrée entre les cornes,
Sont étonnés de souffrir trop !
- Ô volonté simple et féroce,
Que tout méprise et veut dompter,
Toi qui connais la gloire atroce
De ne pouvoir pas accepter,
C'est toi l'horreur et la noblesse
Du désir qui, triste, assagi,
Ne saigne plus quand tout le blesse,
Et qui se tait quand il rugit !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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