Poème tordu - 4 Poèmes sur tordu
4 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : étourdi étourdie étourdies étourdis étourdit étourdît tarauda taraudai taraudais taraudait taraudas taraudât taraude taraudée taraudées taraudes taraudés tarauds tarda tardai tardais tardait tardas tardât tarde tardes têtards tétrade tétrades ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeÔ toison, moutonnant jusque sur l'encolure !
Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir !
La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.
J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats ;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève !
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts :
Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur ;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.
Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé ;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé !
Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond ;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.
Longtemps ! toujours ! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde !
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir ?
La chevelure
Poèmes de Charles Baudelaire
Citations de Charles Baudelaire
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeEn vain la peur d'un joug tendre et fatal
Vient m'adjurer d'être de toi guérie:
Un corps, aimé est comme un lieu natal,
Un vif amour est comme une patrie !
Je ne veux plus occuper ma raison
À repousser ta permanente image.
J'attends ! - Parfois la plus chaude saison
Boit la fraîcheur du survenant orage.
- Mais quand ma vie au souhait insistant
Est par ta voix jusqu'aux veines mordue,
J'arrache un cri à mon coeur haletant,
Comme un poignard dont la lame est tordue...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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