Poème spires - 4 Poèmes sur spires


4 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : saper sapera saperai saperais saperait saperas sapeur sapeurs Sapporo sépara séparai séparais séparait séparas séparât sépare séparé séparée séparées séparer séparera séparerai séparerais séparerait sépareras sépares séparés souper soupera ...


Il n'est pas un instant où près de toi couchée
Dans
la tombe ouverte d'un lit,
Je
n'évoque le jour où ton âme arrachée
Livrera
ton corps à l'oubli. [...]


Quand
ma main sur ton coeur pieusement écoute
S
'apaiser le feu du combat,
Et
que ton sang reprend paisiblement sa route,
Et
que tu respires plus bas,


Quand
, lassés de l'immense et mouvante folie
Qui
rend les esprits dévorants,
Nous
gisons, rapprochés par la langueur qui lie
Le
veilleur las et le mourant,


Je
songe qu'il serait juste, propice et tendre
D
'expirer dans ce calme instant
, soi-même, on ne peut rien sentir, rien entendre
Que
la paix de son coeur content.


Ainsi
l'on nous mettrait ensemble dans la terre,
, seule, j'eus si peur d'aller ;
La
tombe me serait un moins sombre mystère
Que
vivre seule et t'appeler.


Et
je me réjouirais d'être un repas funèbre
Et
d'héberger la mort qui se nourrit de nous,
Si
je sentais encor, dans ce lit des ténèbres,
L
'emmêlement de nos genoux...

Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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À quoi veux-tu songer? À toi. Songeons à toi.
Non
, je ne juge pas ton amer caractère;
Rien
de ton coeur serré ne me parait étroit
Si
sur toi j'ai plié mon amour de la terre,

Mon
amour des humains, de l'infini, des cieux,
Ma
facile allégresse à répandre ma vie,
À
rejoindre d'un bond, par les ailes des yeux,
L
'éther qui m'appartient et dont tous ont envie !

Qu
'y a-t-il de plus sûr et de meilleur que toi,
Ou
, du moins, que l'amour brisant que tu m'inspires ?
-
Le souci, les regrets, la mort sous tous les toits,
L
'ambition qui râle et l'ennui qui soupire ! -

Moi
je suis à l'abri ! Je n'ai, pour me tuer,
Pour
me faire languir, pour créer ma détresse,
Que
l'anxieux regard dans tes yeux situé,
Que
l'accablant désertsouvent tu me laisses.

C'est assez ! Ah ! c'est trop ! Ou bien c'est suffisant !
Ces
suprêmes chagrins m'ont d'autres maux guérie;
Et
quelquefois je sens se réjouir mon sang
Quand
tu ris comme l'eau dans la fraîche prairie !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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