Poème sonnai - 4 Poèmes sur sonnai


4 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : sain saine saines sains saint sana sanas sanie sanies sans santé Saône sauçaient sauçant sauçons sauna saunai saunaient saunais saunait saunant saunas saunât saune sauné saunent saunes saunions saunons ...


- Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.


Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d'aise
Ses petits pieds si fins, si fins


- Je regardai, couleur de cire
Un petit rayon buissonnier
Papillonner dans son sourire
Et sur son sein, - mouche ou rosier


- Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un doux rire brutal
Qui s'égrenait en claires trilles,
Un joli rire de cristal


Les petits pieds sous la chemise
Se sauvèrent : Veux-tu en finir !
- La première audace permise,
Le rire feignait de punir !


- Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
Je baisai doucement ses yeux :
- Elle jeta sa tête mièvre
En arrière : Oh ! c'est encor mieux !...


Monsieur, j'ai deux mots à te dire...
- Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D'un bon rire qui voulait bien.....


- Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.

Première Soirée
Poèmes de Arthur Rimbaud

Citations de Arthur Rimbaud
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Et je regrette et je cherche ton doux baiser.
Quelle
femme saurait me plaire et m’apaiser ?
Laquelle
apporterait les voluptés anciennes
Sur
des lèvres sans fard et pareilles aux tiennes ?

Je
sais, tu mentais, ton rire sonnait creux
Mais
ton baiser fut lent, étroit et savoureux,
Il
s’attardait, et ce baiser atteignait l’âme,
Car
tu fus à la fois le serpent et la femme.

Mais
souviens-toi de la façon dont je t’aimais
Moi
, ne suis-je rien dans ta chair ? Si jamais
Tu
sanglotas mon nom dans l’instant sans défense,
Souviens-toi
de ce cri suivi d’un grand silence.

Je
ne sais plus aimer les beaux chants ni les lys
Et
ma maison ressemble aux grands nécropolis.
Moi
qui voudrais chanter, je demeure muette.
Je
désire et je cherche et surtout je regrette
Petit poème sur le désir
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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