Poème riva - 26 Poèmes sur riva
26 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : ravaudé rave raves ravi ravie ravies ravis ravisé ravit ravît raviva ravivai ravivais ravivait ravivas ravivât ravive ravivé ravivée ravivées ravives ravivés reçoive reçoives rerevis rerevit rerevive rerevois rerevue ...
Plus sur ce poème | Voter pour ce poème | 660 votesUne princesse, au fond des bois,
A dormi cent ans autrefois,
Oui, cent beaux ans, tout d'une traite.
L'enfant, dans sa fraîche retraite,
Laissait courir le temps léger.
Tout sommeillait à l'entour d'elle :
La brise n'eût pas de son aile
Fait la moindre feuille bouger ;
Le flot dormait sur le rivage ;
L'oiseau, perdu dans le feuillage,
Était sans voix et sans ébats ;
Sur sa tige fragile et verte
La rose restait entr'ouverte :
Cent printemps ne l'effeuillaient pas !
Le charme eût duré, je m'assure,
À jamais, sans le fils du roi.
Il pénétra dans cet endroit,
Et découvrit par aventure
Le trésor que Dieu lui gardait.
Un baiser, bien vite, il dépose
Sur la bouche qui, demi-close,
Depuis un siècle l'attendait.
La dame, confuse et vermeille,
À cet inconnu qui l'éveille
Sourit dans son étonnement.
Ô surprise toujours la même !
Sourire ému ! Baiser charmant !
L'amour est l'éveilleur suprême,
L'âme, la Belle au bois dormant.
La Belle au Bois dormant
Poèmes de Louise Ackermann
Citations de Louise Ackermann
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeQuand Don Juan descendit vers l'onde souterraine
Et quand il eut donné son obole à Charon,
Un sombre mendiant, œil fier comme Antisthène,
D'un bras vengeur et fort saisit chaque aviron.
Montrant leurs seins pendants et leurs robes ouvertes,
Des femmes se tordaient sous le noir firmament,
Et, comme un grand troupeau de victimes offertes,
Derrière lui traînaient un long mugissement.
Sganarelle en riant lui réclamait ses gages,
Tandis que Don Luis avec un doigt tremblant
Montrait à tous les morts errant sur les rivages
Le fils audacieux qui railla son front blanc.
Frissonnant sous son deuil, la chaste et maigre Elvire,
Près de l'époux perfide et qui fut son amant,
Semblait lui réclamer un suprême sourire
Où brillât la douceur de son premier serment.
Tout droit dans son armure, un grand homme de pierre
Se tenait à la barre et coupait le flot noir ;
Mais le calme héros, courbé sur sa rapière,
Regardait le sillage et ne daignait rien voir.
Don Juan aux enfers
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