Poème ressemble - 19 Poèmes sur ressemble


19 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : rassembla rassemblai rassemblaient rassemblais rassemblait rassemblâmes rassemblant rassemblas rassemblasse rassemblassent rassemblasses rassemblassiez rassemblassions rassemblât rassemblâtes rassemble rassemblé rassemblée rassemblées rassemblement rassemblements rassemblent rassembler rassemblera rassemblerai rassembleraient rassemblerais rassemblerait rassembleras ...


Pareils à l'Océan qui dans sa force trouble
Contient
un orage inconnu,
Tes
yeux de sombre azur sont pleins de lueurs doubles,
Jamais
ils ne me semblent nus.

Je
ne connais pas bien ces lieux de ma misère
Et
de ma longue attention;
Ainsi
que sur la lande aux chardons aigus, j'erre,
Me
blessant aux déceptions.

-
Hélas ! J'étais puissante, attentive, précise,
Mais
toucher ton coeur amer ?
À
présent je ressemble à ces femmes assises
Guettant
les barques sur la mer.

J
'attends qu'une heure sonne à quelque vague horloge,
Que
je ne sais où situer;
Je
souffre dans mon coeur indomptable où se loge
L
'espoir, que tu ne peux tuer !

-
Et pourtant, cher esprit où s'ébattent des ailes,
J
'aime mieux ne jamais connaître les nouvelles
Que
renferme ton front têtu,
J
'appréhende le mot par qui le coeur chancelle...
Merci
de t'être toujours tu !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 825 votes


Et je regrette et je cherche ton doux baiser.
Quelle
femme saurait me plaire et m’apaiser ?
Laquelle
apporterait les voluptés anciennes
Sur
des lèvres sans fard et pareilles aux tiennes ?

Je
sais, tu mentais, ton rire sonnait creux
Mais
ton baiser fut lent, étroit et savoureux,
Il
s’attardait, et ce baiser atteignait l’âme,
Car
tu fus à la fois le serpent et la femme.

Mais
souviens-toi de la façon dont je t’aimais
Moi
, ne suis-je rien dans ta chair ? Si jamais
Tu
sanglotas mon nom dans l’instant sans défense,
Souviens-toi
de ce cri suivi d’un grand silence.

Je
ne sais plus aimer les beaux chants ni les lys
Et
ma maison ressemble aux grands nécropolis.
Moi
qui voudrais chanter, je demeure muette.
Je
désire et je cherche et surtout je regrette
Petit poème sur le désir
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 825 votes