Poème respire+Ton - 18 Poèmes sur respire+Ton


18 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : respira respirable respirables respirai respiraient respirais respirait respirâmes respirant respiras respirasse respirassent respirasses respirassiez respirassions respirât respirâtes respirateur respirateurs respiration respirations respiratoire respiratoires respire respiré respirée respirées respirent respirer ...


L'orgueil est l'ennemi constant
De
l'amour et de ses largesses;
Fort
comme la vie, il attend
Que
l'on retourne à sa noblesse.

Il
veille sur tout l'abandon,
Sur
tout le divin esclavage;
Il
n'accorde pas son pardon
Au
clair flamboiement des visages,

-
Aux visages lavés de pleurs,
À
ces larmes froides et rondes
Qui
ne sont pas de la douleur,
Mais
l'éblouissement du monde !

-
Certes, il est dur de quitter
Cet
orgueil prudent, fort et triste,
Qui
, repoussant la volupté,
Fait
croire à l'âme qu'elle existe;

Mais
à cause de cet effort
Par
qui tout l'être se surmonte,
Par
ce consentement de mort,
Il
est beau d'accepter la honte.

-
Je voudrais ne plus rien tenir
Que
de ton affable puissance,
Ne
respirer, ne me nourrir
Qu
'au doux gré de ta complaisance.

Qu
'il serait bon, ce dénuement,
Au
coeur royal que l'on détrône,
Et
qui vécut trop fièrement !
-
Être sans pain, sans vêtement,
Et
dans un tendre abaissement
En
recevoir de toi l'aumône...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Ma brune aux yeux dorés, ton corps d’ivoire et d’ambre
A
laissé des reflets lumineux dans la chambre
Au-dessus
du jardin.

Le
ciel clair de minuit, sous mes paupières closes,
Rayonne
encor Je suis ivre de tant de roses
Plus
rouges que le vin.

Délaissant
leur jardin, les roses m’ont suivie
Je
bois leur souffle bref, je respire leur vie.
Toutes
, elles sont là.

C’est
le miracle les étoiles sont entrées,
Hâtives
, à travers les vitres éventrées
Dont
l’or fondu coula.

Maintenant
, parmi les roses et les étoiles,
Te
voici dans ma chambre, abandonnant tes voiles,
Et
ta nudité luit.

Sur
mes yeux s’est posé ton regard indicible
Sans
astres et sans fleurs, je rêve l’impossible
Dans
le froid de la nuit.
Les roses sont entrées
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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