Poème quelle - 29 Poèmes sur quelle
29 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : cacolet caecal caecale caecales cagoule cagoules cailla caillai caillais caillait caillas caillât caille caillé caillée caillées cailles caillés cailleté caillot caillou caillouté cal cala calai Calais calais calait calao ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJ'ai souffert, lutté; - bien souvent,
Par un élan fourbe et secret,
Je faisais un pas en avant,
Croyant que je t'esquiverais !
J'ai serré, j'ai broyé mon coeur,
Et, comme dit François Villon,
« Sué Dieu sait quelle sueur! »
Mais au bout de ce temps si long
Je suis sur le même chemin
Que j'avais cru fuir bravement,
Et sournoise, et plus fortement,
Je cherche tes yeux et ta main;
Je vois que j'ai tout employé,
La peur, la réprobation,
Le courage ferme ou ployé,
À détruire ma passion;
Et me voici, l'esprit têtu
Hélas! et mieux fait pour souffrir!
Le corps qui s'est trop débattu
N'a plus la force de mourir...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe croyais que l'amour c'était toi seul. J'entends
Soudain l'étrange et pur silence du printemps !
Le soir n'arrive point à l'heure coutumière :
Ce doux prolongement de rêveuse lumière
Est comme un messager qui dans le drame accourt
Et puis d'abord se tait. - Je croyais que l'amour
C'était toi seul, avec, serrés sur ton visage,
La musique, les cieux, les climats, les voyages.
Mais plus énigmatique, et plus réelle aussi,
Le doigt levé, ainsi que, Saint Jean, de Vinci,
Écoutant je ne sais quelle immense nouvelle,
L'heure, qui se maintient et lentement chancelle,
Me fixe d'un regard où les siècles ont mis
Le secret fraternel à mon esprit promis...
Le vent s'essaye et tombe. Au loin un chien aboie.
Toi qui fus la douleur dont j'avais fait ma joie,
Toi par qui je portais, mendiant, un trésor,
Qui fus mon choix soudain et pourtant mon effort,
Toi que mon coeur vantait, en appelant sa chance
Cette ardente, servile, oppressante souffrance
De sentir tout mon être entravé par ton corps,
Toi qui fus mon salut et mon péril extrême,
Se, pourrait-il ce soir que, plus fort que toi-même,
L'éternel univers fût vraiment ce que j'aime ?...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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