Poème puisqu+il - 33 Poèmes sur puisqu+il


33 poèmes


Phonétique : psoque psoques puisqu puisque il iléal iléale iléales iléus ils ioula ioulai ioulais ioulait ioulas ioulât ioule ioulé ioulée ioulées ioules ioulés iule iules


Mirage de la mer sous la lune, ô l’Amour !
Toi
qui déçois, toi qui parais pour disparaître
Et
pour mentir et pour mourir et pour renaître,
Toi
qui crains le regard juste et sage du jour !

Toi
qu’on nourrit de songe et de mélancolie,
Inexplicable
autant que le souffle du vent
Et
toujours inégal, injuste trop souvent,
Je
te crains à l’égal de ta sœur la folie !

Je
te crains, je te hais et pourtant tu m’attires
Puisque
aussi le fatal est proche du divin.
Voici
qu’il m’est donné de te connaître enfin,
Et
je mourrais pour l’un de tes moindres sourires !
l'Amour
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 746 votes


Répands sur mon front d’insomnie
Tes
cheveux d’aurore et de joie,
O
toi, ma tendresse infinie,
Avril
, mon printemps, mon amour !

Quoi
de plus tendre et de plus beau
Que
de voir, miracle suprême !
Des
roses naître du tombeau !
Cela
s’est fait, puisque je t’aime.

Dans
mon âme, où l’angoisse est morte,
Le
souvenir est effacé…
Donne-moi
tes lèvres ! qu’importe
La
douleur que fut le passé !

L’oubli
me sourit dans tes yeux
Et
je dis à la vie en larmes
Un
grand hommage silencieux
Car
elle a de suprêmes charmes.

Car
j’ai, dans ma pauvre existence,
Parmi
les jours où j’ai pleuré,
Quelque
chose de doux, d’immense,
De
lumineux et de sacré !

C’est
pour cela que je bénis
Non
seulement toi, ma très blonde,
Mais
aussi les temps infinis,
L’espace
et les cieux et le monde !

J’ai
compris quelle aube suprême
Se
lève sur le grand néant,
Et
qu’on espère, et que l’on aime
Et
que l’on meurt en souriant !
À mon Avril
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 720 votes