Poème prof - 64 Poèmes sur prof
64 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : parafa parafai parafais parafait parafas parafât parafe parafé parafée parafées parafes parafés parapha paraphai paraphais paraphait paraphas paraphât paraphe paraphé paraphée paraphées paraphes paraphés pare-feu parfais Parfait parfait parfis ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeNe souffre pas; tu vois, je suis pourtant moi-même,
Malgré les multiples aspects.
Tu cherchais le repos ? Peut-être que tu m'aimes
Pour cette absence de ta paix !
Concevais-tu vraiment que le bonheur existe ?
Que l'on donne un ordre au destin ?
N'avais-tu donc jamais, d'un oeil lucide et triste,
Vu le lent retour des matins ?
Dans l'immense ouragan où combattent les choses,
Poursuivais-tu d'autres loisirs
Que ces instants secrets où le désir compose
Un baume d'âme et de plaisir ?
- L'amour n'est pas un don qui rend plaisante et stable,
La vie aux sursauts coutumiers;
Il fait mieux mesurer l'immensité des sables,
Le puits distant sous les palmiers !
Les travaux des humains, comme ceux des abeilles,
Vaquent aux soins de la cité,
Mais tout l'effort profond ne rêve et ne conseille
Que l'apaisante volupté;
C'est elle la chétive et complète patrie
Dont l'être est sans cesse exilé;
Acceptons que le sort protège et contrarie
Un voeu toujours renouvelé !
Acceptons que demain, comme aujourd'hui, demeure
Un jour d'espoir et de chagrin;
Il est beau de goûter le plaisir souverain
Dans l'étroit calice d'une heure !
Je refuse de croire à des jours aplanis
Où pour nous deux l'injuste chance
Arrêterait soudain, dans le temps infini,
L'oscillement de ses balances.
Certes j'eusse voulu charger d'un gai bonheur
Ma méditative caresse,
Mais peut-être ai-je mieux apparenté nos coeurs
Si je t'ai donné la tristesse...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJ'ai, quelque jour, dans l'Océan,
Mais je ne sais plus sous quel cieux
Jeté, comme offrande au néant,
Tout un peu de vin précieux...
Qui voulut ta perte, ô liqueur ?
J'obéis peut-être au devin ?
Peut-être au souci de mon coeur,
Songeant au sang, versant le vin ?
Sa transparence accoutumée
Après une rose fumée
Reprit aussi pure la mer...
Perdu ce vin, ivres les ondes !...
J'ai vu bondir dans l'air amer
Les figures les plus profondes...
Le Vin perdu
Poèmes de Paul Valéry
Citations de Paul Valéry
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