Poème presente - 8 Poèmes sur presente


8 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : paraisonna paraisonnai paraisonnaient paraisonnais paraisonnait paraisonnâmes paraisonnant paraisonnas paraisonnasse paraisonnassent paraisonnasses paraisonnassiez paraisonnassions paraisonnât paraisonnâtes paraisonne paraisonné paraisonnée paraisonnées paraisonnent paraisonner paraisonnera paraisonnerai paraisonneraient paraisonnerais paraisonnerait paraisonneras paraisonnèrent paraisonnerez ...


Un envoyé du Grand Seigneur
Préférait, dit l'histoire, un jour chez l'Empereur,
Les forces de son maître à celles de l'Empire.
Un Allemand se mit à dire :
" Notre prince a des dépendants
Qui, de leur chef, sont si puissants
Que chacun d'eux pourrait soudoyer une armée. "
Le chiaoux, homme de sens,
Lui dit : " Je sais par renommée
Ce que chaque Électeur peut de monde fournir ;
Et cela me fait souvenir
D'une aventure étrange, et qui pourtant est vraie.
J'étais en un lieu sûr, lorsque je vis passer
Les cent têtes d'une Hydre au travers d'une haie.
Mon sang commence à se glacer ;
Et je crois qu'à moins on s'effraie.
Je n'en eus toutefois que la peur sans le mal :
Jamais le corps de l'animal
Ne put venir vers moi, ni trouver d'ouverture.
Je rêvais à cette aventure,
Quand un autre dragon, qui n'avait qu'un seul chef,
Et bien plus d'une queue, à passer se présente.
Me voilà saisi derechef
D'étonnement et d'épouvante.

Ce
chef passe, et le corps, et chaque queue aussi :
Rien ne les empêcha ; l'un fit chemin à l'autre. Je soutiens qu'il en est ainsi
De votre empereur et du nôtre. "
Le Dragon à plusieurs têtes et le dragon à plusieurs queues
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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Je ne reconnais pas ta personne présente
Tant
mon rêve dut en souffrir;
Ton
visage est soudain, sous mes yeux qu'il enchante,
Étrange
et long à parcourir;

L
'être que l'on contemple et celui qu'on médite
N
'ont pas de semblables pouvoirs;
L
'éloignement restreint, estompe, efface, hésite.
-
Il est douloureux de te voir !

Je
ne puis ignorer, naïf porteur de grâces,
Les
fines flèches sans détour
Qui
, d'un trajet brillant, viennent frapper toujours
Mon
esprit à la même place !

Je
te regarde, et c'est par ton précis éclat
Que
je sens la faible puissance
De
ne te résumer que quand tu n'es plus là,
Et
de ne posséder vraiment que ton absence !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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