Poème porterai - 4 Poèmes sur porterai
4 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épurateur épurateurs épuratoire épuratoires hyperthermie hyperthermies hyperthyroïdie hyperthyroïdies hypertrophiâmes hypertrophiassiez hypertrophiassions hypertrophiâtes hypertrophie hypertrophié hypertrophiée hypertrophiées hypertrophier hypertrophierez hypertrophieriez hypertrophierions hypertrophierons hypertrophies hypertrophiés hypertrophiez hypertrophiiez hypertrophiions hypertrophions hypertrophique hypertrophiques ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeEt je regrette et je cherche ton doux baiser.
Quelle femme saurait me plaire et m’apaiser ?
Laquelle apporterait les voluptés anciennes
Sur des lèvres sans fard et pareilles aux tiennes ?
Je sais, tu mentais, ton rire sonnait creux
Mais ton baiser fut lent, étroit et savoureux,
Il s’attardait, et ce baiser atteignait l’âme,
Car tu fus à la fois le serpent et la femme.
Mais souviens-toi de la façon dont je t’aimais
Moi, ne suis-je rien dans ta chair ? Si jamais
Tu sanglotas mon nom dans l’instant sans défense,
Souviens-toi de ce cri suivi d’un grand silence.
Je ne sais plus aimer les beaux chants ni les lys
Et ma maison ressemble aux grands nécropolis.
Moi qui voudrais chanter, je demeure muette.
Je désire et je cherche et surtout je regrette
Petit poème sur le désir
Poèmes de Renée Vivien
Citations de Renée Vivien
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeL’ombre nous semble une ennemie en embuscade
Viens, je t’emporterai comme une enfant malade,
Comme une enfant plaintive et craintive et malade.
Entre mes bras nerveux j’étreins ton corps léger.
Tu verras que je sais guérir et protéger,
Et que mes bras sont forts pour mieux te protéger.
Les bois sacrés n’ont plus d’efficaces dictames,
Et le monde a toujours été cruel aux femmes.
Nous le savons, le monde est cruel pour les femmes.
Les blâmes des humains ont pesé sur nos fronts,
Mais nous irons plus loin. Là-bas, nous oublierons
Sous un ciel plus clément, plus doux, nous oublierons
Nous souvenant qu’il est de plus larges planètes,
Nous entrerons dans le royaume des poètes,
Ce merveilleux royaume où chantent les poètes.
La lumière s’y meut sur un rythme divin.
On n’a point de soucis et l’on est libre enfin.
On s’étonne de vivre et d’être heureux enfin.
Vois, élevés pour toi, ces palais d’émeraude
Où le parfum s’égare, où la musique rôde,
Où pleure un souvenir qui s’attarde et qui rôde.
Mon amour, qui s’élève à la hauteur du chant,
Louera tes cheveux roux plus beaux que le couchant
Ah ! ces cheveux, plus beaux que le plus beau couchant !
Les douleurs se feront exquises et lointaines,
Au milieu des jardins et du bruit des fontaines,
O mauresques jardins où dorment les fontaines.
Nous bénirons les doux poètes fraternels
En errant au milieu des jardins éternels,
Dans l’harmonie et le clair de lune éternels
Nous irons vers les poètes
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