Poème pensee+Qui - 19 Poèmes sur pensee+Qui
19 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épannasse épannasses épanouissais épanouissait épanouisse épanouisses épépinasse épépinasses épinasse épinasses épinçasse épinçasses panasse panasses pannasse pannasses panosse panosses pansa pansai pansais pansait pansas pansât panse pansée pansées panses pansés ...
Plus sur ce poème | Voter pour ce poème | 656 votesLe percepteur trouve qu'on tarde ;
Il veut être payé ce soir.
— J'ai quelques sous, mais je les garde
Pour vous acheter du pain noir.
Si je n'en porte à votre mère,
Enfants, la soupe manquera !...
— Va payer l'impôt, pauvre père ;
Nous mangerons... quand Dieu voudra.
Le travail, toute la semaine,
Charge mes membres harassés ;
Eh bien ! Que m'importe la peine,
Lorsque pour vous je gagne assez !
Le soir, en me couchant, j'espère
Qu'un meilleur jour demain luira...
— Va payer l'impôt, pauvre père ;
Nous mangerons... quand Dieu voudra.
— La faim !... par les miens endurée !...
— A l'Etat il faut de l'argent,
Et c'est pour nourrir sa livrée
Que le lise se montre exigeant.
Le budget qu'on nous délibère
A plus d'un milliard montera.
Va payer l'impôt, pauvre père ;
Nous mangerons... quand Dieu voudra.
— Quoi ! Pas de pain pour ma famille !
— Le trône a besoin de splendeur.
On veut que tout courtisan brille ;
Au pays cela fait honneur.
Tout l'hiver, chaque ministère
Par ordre de jours recevra.
Va payer l'impôt, pauvre père ;
Nous mangerons... quand Dieu voudra.
— Pour engraisser leur politique
Faudra-t-il vendre nos haillons !
— A nos vieux amis d'Amérique
On a pavé vingt-cinq millions.
Le czar présente avec colère
Un vieux compte... on le réglera.
Va payer l'impôt, pauvre père ;
Nous mangerons... quand Dieu voudra.
— Ma bourse et mon buffet sont vides...
— Paris de merveilles s'emplit,
On bâtit des palais splendides,
Versailles même s'embellit.
Tribut d'une terre étrangère,
L'obélisque se dressera.
Va payer l'impôt, pauvre père ;
Nous mangerons... quand Dieu voudra.
— Avoir faim ! Ô pensée affreuse !
— On a faim dans tous les pays.
Des pauvres la race est nombreuse ;
Ils en ont cent mille à Paris.
Gras de luxe et de bonne chère,
Jack au fond d'an palais vivra.
Va paver l'impôt, pauvre père ;
Nous mangerons... quand Dieu voudra.
— Chers enfants ! Souffrir à votre âge !
— L'argent du fisc est bien placé.
Il fallait un pont au village,
C'est un chemin qu'on a tracé.
Le préfet possède une terre,
Tout près la route passera.
Va payer l'impôt, pauvre père ;
Nous mangerons... quand Dieu voudra.
— Payer, quand chez moi la disette...
— C'est là notre rôle éternel ;
Nous payons pour notre piquette,
Pour notre hutte et notre sel.
Ces taxes, incurable ulcère,
Le riche seul les votera...
Va payer l'impôt, pauvre père ;
Nous mangerons... quand Dieu voudra.
— Enfants, le besoin vous dévore ;
Je dois garder mes derniers sous !
— Qui dort dîne... Il nous reste encore
Un seul lit pour nous coucher tous.
Paie... ou ce grabat de misère
Le recors demain le vendra.
Va payer l'impôt, pauvre père ;
Nous mangerons... quand Dieu voudra.
L'impôt du pauvre
Poèmes de Agénor Altaroche
Citations de Agénor Altaroche
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe te l’ai dit pour les nuages
Je te l’ai dit pour l'arbre de la mer
Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles
Pour les cailloux du bruit
Pour les mains familières
Pour l’œil qui devient visage ou paysage
Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour toute la nuit bue
Pour la grille des routes
Pour la fenêtre ouverte pour un front découvert
Je te l’ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute caresse toute confiance se survivent.
Je te l’ai dit pour les nuages
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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