Poème paysages - 6 Poèmes sur paysages
6 poèmes
Phonétique : paysage paysager paysagère paysagères paysagers paysages paysagiste paysagistes
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeDans mon âme a fleuri le miracle des roses.
Pour le mettre à l’abri, tenons les portes closes.
Je défends mon bonheur, comme on fait des trésors,
Contre les regards durs et les bruits du dehors.
Les rideaux sont tirés sur l’odorant silence.
Où l’heure au cours égal coule avec nonchalance.
Aucun souffle ne fait trembler le mimosa
Sur lequel, en chantant, un vol d’oiseaux pesa.
Notre chambre paraît un jardin immobile
Où des parfums errants viennent trouver asile.
Mon existence est comme un voyage accompli.
C’est le calme, c’est le refuge, c’est l’oubli.
Pour garder cette paix faite de lueurs roses,
O ma Sérénité ! tenons les portes closes.
La lampe veille sur les livres endormis,
Et le feu danse, et les meubles sont nos amis.
Je ne sais plus l’aspect glacial de la rue
Où chacun passe, avec une hâte recrue.
Je ne sais plus si l’on médit de nous, ni si
L’on parle encor… les mots ne font plus mal ici.
Tes cheveux sont plus beaux qu’une forêt d’automne,
Et ton art soucieux les tresse et les ordonne.
Oui, les chuchotements ont perdu leur venin,
Et la haine d’autrui n’est plus qu’un mal bénin.
Ta robe verte a des frissons d’herbes sauvages,
Mon amie, et tes yeux sont pleins de paysages.
Qui viendrait, nous troubler, nous qui sommes si loin
Des hommes ? deux enfants oubliés dans un coin ?
Loin des pavés houleux où se fanent les roses,
Où s'éraillent les chants, tenons les portes closes….
Intérieur
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeVous êtes mon palais, mon soir et mon automne,
Et ma voile de soie et mon jardin de lys,
Ma cassolette d’or et ma blanche colonne,
Mon par cet mon étang de roseaux et d’iris.
Vous êtes mes parfums d’ambre et de miel, ma palme
Mes feuillages, mes chants de cigales dans l’air,
Ma neige qui se meurt d’être hautaine et calme,
Et mes algues et mes paysages de mer.
Et vous êtes ma cloche au sanglot monotone,
Mon île fraîche et ma secourable oasis…
Vous êtes mon palais, mon soir et mon automne,
Et ma voile de soie et mon jardin de lys.
À la Bien-Aimée
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