Poème par+ci - 215 Poèmes sur par+ci


215 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : âpre âpres âpreté épair épairs épar épars épart épeire épeires épeura épeurai épeurais épeurait épeuras épeurât épeure épeuré épeurée épeurées épeurer épeurera épeurerai épeurerais épeurerait épeureras épeures épeurés épiaire ...


À quoi veux-tu songer? À toi. Songeons à toi.
Non
, je ne juge pas ton amer caractère;
Rien
de ton coeur serré ne me parait étroit
Si
sur toi j'ai plié mon amour de la terre,

Mon
amour des humains, de l'infini, des cieux,
Ma
facile allégresse à répandre ma vie,
À
rejoindre d'un bond, par les ailes des yeux,
L
'éther qui m'appartient et dont tous ont envie !

Qu
'y a-t-il de plus sûr et de meilleur que toi,
Ou
, du moins, que l'amour brisant que tu m'inspires ?
-
Le souci, les regrets, la mort sous tous les toits,
L
'ambition qui râle et l'ennui qui soupire ! -

Moi
je suis à l'abri ! Je n'ai, pour me tuer,
Pour
me faire languir, pour créer ma détresse,
Que
l'anxieux regard dans tes yeux situé,
Que
l'accablant désertsouvent tu me laisses.

C'est assez ! Ah ! c'est trop ! Ou bien c'est suffisant !
Ces
suprêmes chagrins m'ont d'autres maux guérie;
Et
quelquefois je sens se réjouir mon sang
Quand
tu ris comme l'eau dans la fraîche prairie !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Azuré, faible, blessé
Par
le couteau de l'automne,
L’été
se meurt, affaissé
Dans
l’éther qui l'abandonne.

C
'est un jour étroit. - Refus
D’opulence
et de bien-être !
-
Mon amour, toi qui ne fus
Que
tel que tu pouvais être,

Sans
rien au delà de toi,
Sans
effort contre toi-même,
Sans
ce frémissant émoi
Dont
s’accroît celui qui aime,

Ce
beau soir intelligent,
Aux
couleurs nettes et ternes,
Ressemble
à ton coeur d’argent !
Qui
n'a ni chaleur ni cerne.

-
C'est un beau morceau pensant
D’azur
glacial et juste;
Mais
pour ce sang bondissant,
Pour
ce coeur vraiment auguste,

Mais
pour cet esprit royal
Qui
, disposant du mystère,
Avait
dans ton poing frugal
le
sceptre de la terre,

Était-ce
vraiment assez,
Vraiment
la comble mesure
De
ma bachique blessure,
Ce
pauvre amour que tu sais ?
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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