Poème osa+t+il - 27 Poèmes sur osa+t+il
27 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : osa osai osais osait osas osât ose osée osées oses osés ossu ossue ossues ossus ouest ouïsse ouïsses oust étai étaie étaies étais était état états étau été étés ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeTu n'as aucun tort. Mes aïeux
Ont du aimer ces basiliques
Où parmi l'or des mosaïques
Brillent des cailloux durs et bleus.
- Tu n'es pas, face pathétique,
Responsable d'avoir tes yeux !
- Et ce regard qui semble inique
À mon coeur, dans ses lourds moments,
Je le sens malgré mon tourment,
Tu le portes innocemment...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeDans mon âme a fleuri le miracle des roses.
Pour le mettre à l’abri, tenons les portes closes.
Je défends mon bonheur, comme on fait des trésors,
Contre les regards durs et les bruits du dehors.
Les rideaux sont tirés sur l’odorant silence.
Où l’heure au cours égal coule avec nonchalance.
Aucun souffle ne fait trembler le mimosa
Sur lequel, en chantant, un vol d’oiseaux pesa.
Notre chambre paraît un jardin immobile
Où des parfums errants viennent trouver asile.
Mon existence est comme un voyage accompli.
C’est le calme, c’est le refuge, c’est l’oubli.
Pour garder cette paix faite de lueurs roses,
O ma Sérénité ! tenons les portes closes.
La lampe veille sur les livres endormis,
Et le feu danse, et les meubles sont nos amis.
Je ne sais plus l’aspect glacial de la rue
Où chacun passe, avec une hâte recrue.
Je ne sais plus si l’on médit de nous, ni si
L’on parle encor… les mots ne font plus mal ici.
Tes cheveux sont plus beaux qu’une forêt d’automne,
Et ton art soucieux les tresse et les ordonne.
Oui, les chuchotements ont perdu leur venin,
Et la haine d’autrui n’est plus qu’un mal bénin.
Ta robe verte a des frissons d’herbes sauvages,
Mon amie, et tes yeux sont pleins de paysages.
Qui viendrait, nous troubler, nous qui sommes si loin
Des hommes ? deux enfants oubliés dans un coin ?
Loin des pavés houleux où se fanent les roses,
Où s'éraillent les chants, tenons les portes closes….
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