Poème n+attend - 48 Poèmes sur n+attend
48 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : âne ânes ânon ânons énonça énonçai énonçais énonçait énonças énonçât énoua énouai énouaient énouais énouait énouant énouas énouât énoue énoué énouée énouées énouent énoues énoués énouions énouons hyène hyènes ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeDes roses sur la mer, des roses dans le soir,
Et toi qui viens de loin, les mains lourdes de roses !
J'aspire ta beauté. Le couchant fait pleuvoir
Ses fines cendres d'or et ses poussières roses
Des roses sur la mer, des roses dans le soir.
Un songe évocateur tient mes paupières closes.
J'attends, ne sachant trop ce que j'attends en vain,
Devant la mer pareille aux boucliers d'airain,
Et te voici venue en m'apportant des roses...
Ô roses dans le ciel et le soir ! Ô mes roses !
Roses du soir
Poèmes de Renée Vivien
Citations de Renée Vivien
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeElle demeure en son palais, près du Bosphore,
Où la lune s'étend comme en un lit nacré
Sa bouche est interdite et son corps est sacré,
Et nul être, sauf moi, n'osa l'étreindre encore.
Des nègres cauteleux la servent à genoux
Humbles, ils ont pourtant des regards de menace
Fugitifs à l'égal d'un éclair roux qui passe
Leur sourire est très blanc et leurs gestes sont doux
Ils sont ainsi mauvais parce qu'ils sont eunuques
Et que celle que j'aime a des yeux sans pareils,
Pleins d'abîmes, de mers, de déserts, de soleils,
Qui font vibrer d'amour les moelles et les nuques.
Leur colère est le cri haineux de la douleur
Et moi, je les excuse en la sentant si belle,
Si loin d'eux à jamais, si près de moi Pour elle,
Elle les voit souffrir en mordant une fleur.
J'entre dans le palais baigné par l'eau charmante,
Où l'ombre est calme, où le silence est infini,
Où, sur les tapis frais plus qu'un herbage uni,
Glissent avec lenteur les pas de mon amante.
Ma Sultane aux yeux noirs m'attend, comme autrefois.
Des jasmins enlaceurs voilent les jalousies
J'admire, en l'admirant, ses parures choisies,
Et mon âme s'accroche aux bagues de ses doigts.
Nos caresses ont de cruels enthousiasmes
Et des effrois et des rires de désespoir
Plus tard une douceur tombe, semblable au soir,
Et ce sont des baisers de soeur, après les spasmes.
Elle redresse un pli de sa robe, en riant
Et j'évoque son corps mûri par la lumière
Auprès du mien, dans quelque inégal cimetière,
Sous l'ombre sans terreur des cyprès d'orient.
Elle demeure en son palais
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