Poème miracle - 10 Poèmes sur miracle
10 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : Marcel Marcelle Marcellin Marcelline miracle miracles morcela morcelable morcelables morcelai morcelaient morcelais morcelait morcelâmes morcelant morcelas morcelasse morcelassent morcelasses morcelassiez morcelassions morcelât morcelâtes morcelé morcelée morcelées morceler morcelèrent morcelés ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeMa brune aux yeux dorés, ton corps d’ivoire et d’ambre
A laissé des reflets lumineux dans la chambre
Au-dessus du jardin.
Le ciel clair de minuit, sous mes paupières closes,
Rayonne encor Je suis ivre de tant de roses
Plus rouges que le vin.
Délaissant leur jardin, les roses m’ont suivie
Je bois leur souffle bref, je respire leur vie.
Toutes, elles sont là.
C’est le miracle les étoiles sont entrées,
Hâtives, à travers les vitres éventrées
Dont l’or fondu coula.
Maintenant, parmi les roses et les étoiles,
Te voici dans ma chambre, abandonnant tes voiles,
Et ta nudité luit.
Sur mes yeux s’est posé ton regard indicible
Sans astres et sans fleurs, je rêve l’impossible
Dans le froid de la nuit.
Les roses sont entrées
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeRépands sur mon front d’insomnie
Tes cheveux d’aurore et de joie,
O toi, ma tendresse infinie,
Avril, mon printemps, mon amour !
Quoi de plus tendre et de plus beau
Que de voir, miracle suprême !
Des roses naître du tombeau !
Cela s’est fait, puisque je t’aime.
Dans mon âme, où l’angoisse est morte,
Le souvenir est effacé…
Donne-moi tes lèvres ! qu’importe
La douleur que fut le passé !
L’oubli me sourit dans tes yeux
Et je dis à la vie en larmes
Un grand hommage silencieux
Car elle a de suprêmes charmes.
Car j’ai, dans ma pauvre existence,
Parmi les jours où j’ai pleuré,
Quelque chose de doux, d’immense,
De lumineux et de sacré !
C’est pour cela que je bénis
Non seulement toi, ma très blonde,
Mais aussi les temps infinis,
L’espace et les cieux et le monde !
J’ai compris quelle aube suprême
Se lève sur le grand néant,
Et qu’on espère, et que l’on aime
Et que l’on meurt en souriant !
À mon Avril
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