Poème mauvais+Qui - 14 Poèmes sur mauvais+Qui


14 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : émeuve émeuves émouvais émouvait mauvais mauve mauves mauvis meuve meuves mouva mouvai mouvais mouvait mouvas mouvât mouve mouvé mouvée mouvées mouves mouvés caca cacao cacaos cacaoté cacas cagot cahot ...


Les sanglots longs
Des
violons
De
l'automne
Blessent
mon coeur
D
'une langueur
Monotone
.

Tout
suffocant
Et
blême, quand
Sonne
l'heure,
Je
me souviens
Des
jours anciens
Et
je pleure

Et
je m'en vais
Au
vent mauvais
Qui
m'emporte
Deçà
, delà,
Pareil
à la
Feuille
morte.
Chanson d'automne
Poèmes de Paul Verlaine

Citations de Paul Verlaine
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 881 votes


Elle demeure en son palais, près du Bosphore,
la lune s'étend comme en un lit nacré
Sa
bouche est interdite et son corps est sacré,
Et
nul être, sauf moi, n'osa l'étreindre encore.

Des
nègres cauteleux la servent à genoux
Humbles
, ils ont pourtant des regards de menace
Fugitifs
à l'égal d'un éclair roux qui passe
Leur
sourire est très blanc et leurs gestes sont doux

Ils
sont ainsi mauvais parce qu'ils sont eunuques
Et
que celle que j'aime a des yeux sans pareils,
Pleins
d'abîmes, de mers, de déserts, de soleils,
Qui
font vibrer d'amour les moelles et les nuques.

Leur
colère est le cri haineux de la douleur
Et
moi, je les excuse en la sentant si belle,
Si
loin d'eux à jamais, si près de moi Pour elle,
Elle
les voit souffrir en mordant une fleur.

J
'entre dans le palais baigné par l'eau charmante,
l'ombre est calme, où le silence est infini,
, sur les tapis frais plus qu'un herbage uni,
Glissent
avec lenteur les pas de mon amante.

Ma
Sultane aux yeux noirs m'attend, comme autrefois.
Des
jasmins enlaceurs voilent les jalousies
J
'admire, en l'admirant, ses parures choisies,
Et
mon âme s'accroche aux bagues de ses doigts.

Nos
caresses ont de cruels enthousiasmes
Et
des effrois et des rires de désespoir
Plus
tard une douceur tombe, semblable au soir,
Et
ce sont des baisers de soeur, après les spasmes.

Elle
redresse un pli de sa robe, en riant
Et
j'évoque son corps mûri par la lumière
Auprès
du mien, dans quelque inégal cimetière,
Sous
l'ombre sans terreur des cyprès d'orient.
Elle demeure en son palais
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 918 votes