Poème mari - 19 Poèmes sur mari
19 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : émeri émeris émerisé émier émiera émierai émierais émierait émieras émir émirat émirs maïeur maïeurs maire maires mairie mairies mamours maori maorie maories maoris marais maraud maraudé mare marée marées ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeAinsi, quand la fleur printanière
Dans les bois va s'épanouir,
Au premier souffle de zéphyr
Elle sourit avec mystère ;
et sa tige fraîche et légère,
sentant son calice s'ouvrir,
Jusque dans le sein de la terre
Frémit de joie et de désir.
Ainsi, quand ma douce Marie
Entrouvre sa lèvre chérie,
Et lève, en chantant, ses yeux bleus
Dans l'harmonie et la lumière
Son âme semble toute entière
Monter en tremblant vers les Cieux
Oui, femme, quoi qu'on puisse dire
Vous avez le fatal pouvoir
De nous jeter par un sourire
Dans l'ivresse ou le désespoir.
Oui, deux mots, le silence même,
Un regard distrait ou moqueur,
Peuvent donner à qui vous aime
Un coup de poignard dans le cœur.
Oui, votre orgueil doit être immense,
Car, grâce à notre lâcheté,
Rien n'égale votre puissance,
Sinon, votre fragilité.
Mais toute puissance sur terre
Meurt quand l'abus en est trop grand,
Et qui sait souffrir et se taire
S'éloigne de vous en pleurant.
Quel que soit le mal qu'il endure,
Son triste sort est le plus beau.
J'aime encore mieux notre torture
Que votre métier de bourreau.
À mademoiselle
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeMatin, j'ai tout aimé, et j'ai tout trop aimé;
À l'heure où les humains vous demandent la force
Pour aborder la vie accommodante ou torse,
Rendez mon coeur pesant, calme et demi-fermé.
Les humains au réveil ont besoin qu'on les hèle,
Mais mon esprit aigu n'a connu que l'excès;
Je serais tel qu'eux tous, Matin! s'il vous plaisait
De laisser quelquefois se reposer mon zèle.
C'est par mon étendue et mon élan sans frein
Que mon être, cherchant ses frères, les dépasse,
Et que je suis toujours montante dans l'espace
Comme le cri du coq et l'ouragan marin !
L'univers chaque jour fit appel à ma vie,
J'ai répondu sans cesse à son désir puissant
Mais faites qu'en ce jour candide et fleurissant
Je demeure sans voeux, sans voix et sans envie.
Atténuez le feu qui trouble ma raison,
Que ma sagesse seule agisse sur mon coeur,
Et que je ne sois plus cet éternel vainqueur
Qui, marchant le premier, sans prudence et sans peur,
Loin des chemins tracés, des labours, des maisons,
Semble un dieu délaissé, debout sur l'horizon...
Poème de l'amour
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