Poème malheur - 28 Poèmes sur malheur
28 poèmes
Synonymes (Cliquez pour la liste complète) : accident adversité affliction calamité cataclysme catastrophe chagrin déconvenue désagrément désastre destin détresse deuil déveine disgrâce douleur échec embarras ennui épreuve événement fatalité fléau inconvénient infortune mal malchance malédiction maléfice ...
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : émailler émaillera émaillerai émaillerais émaillerait émailleras émaillerie émailleries émailleur émailleurs émaillure émaillures émouleur émouleurs émuler émulera émulerai émulerais émulerait émuleras Mahler mailler maillera maillerai maillerais maillerait mailleras maillure maillures ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmePauvre je ne peux pas vivre dans l'ignorance
Il me faut voir entendre et abuser
T'entendre nue et te voir nue
Pour abuser de tes caresses
Par bonheur ou par malheur
Je connais ton secret pas cœur
Toutes les portes de ton empire
Celle des yeux celle des mains
Des seins et de ta bouche où chaque langue fond
ET la porte du temps ouverte entre tes jambes
La fleur des nuits d'été aux lèvres de la foudre
Au seuil du paysage où la fleur rit et pleure
Tout en gardant cette pâleur de perle morte
Tout en donnant ton cœur tout en ouvrant tes jambes
Tu es comme la mer tu berces les étoiles
Tu es le champ d'amour tu lies et tu sépares
Les amants et les fous
Tu es la faim le pain la soif l'ivresse haute
Et le dernier mariage entre rêve et vertu.
Prête aux baisers résurrecteurs
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème" Va-t'en, chétif insecte, excrément de la terre ! "
C'est en ces mots que le lion
Parlait un jour au moucheron.
L'autre lui déclara la guerre.
" Penses-tu, lui dit-il, que ton titre de roi
Me fasse peur ni me soucie ?
Un bœuf est plus puissant que toi :
Je le mène à ma fantaisie. "
A peine il achevait ces mots,
Que lui-même il sonna la charge,
Fut le trompette et le héros.
Dans l'abord il se met au large ;
Puis prend son temps, fond sur le cou
Du lion, qu'il rend presque fou.
Le quadrupède écume, et son œil étincelle ;
Il rugit ; on se cache, on tremble à l'environ :
Et cette alarme universelle
Est l'ouvrage d'un moucheron.
Un avorton de mouche en cent lieux le harcelle :
Tantôt pique l'échine, et tantôt le museau,
Tantôt entre au fond du naseau.
La rage alors se trouve à son faîte montée.
L'invisible ennemi triomphe, et rit de voir
Qu'il n'est griffe ni dent en la bête irritée
Qui de la mettre en sang ne fasse son devoir.
Le malheureux lion se déchire lui-même,
Fait résonner sa queue à l'entour de ses flancs,
Bat l'air, qui n'en peut mais ; et sa fureur extrême
Le fatigue, l'abat : le voilà sur les dents.
L'insecte du combat se retire avec gloire :
Comme il sonna la charge, il sonne la victoire,
Va partout l'annoncer, et rencontre en chemin
L'embuscade d'une araignée ;
Il y rencontre aussi sa fin.
Quelle chose par là nous peut être enseignée ?
J'en vois deux, dont l'une est qu'entre nos ennemis
Les plus à craindre sont souvent les plus petits ;
L'autre, qu'aux grands périls tel a pu se soustraire,
Qui périt pour la moindre affaire.
Le Lion et le Moucheron
Poèmes de Jean de La Fontaine
Citations de Jean de La Fontaine
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