Poème mal - 109 Poèmes sur mal

109 poèmes


Synonymes (Cliquez pour la liste complète) : abus acharnement affection affliction amertume application boiteux calamité calice chagrin crime croix cruauté damnation dangereusement défaut défavorablement défectueusement déplaisir désolation difficulté dommage douleur effort enfer ennemi ennui épreuve fâcheusement faiblement faute fiel gauchement imparfaitement imperfection incomplètement inconvénient incorrectement indignité indisposition injustice inopportun inquiétude insuffisamment insuffisance laid laidement larme malade maladie maladroitement malaise malaisément malencontreusement malfaçon malheur martyre mauvais méchanceté mécontentement médiocrement mélancolie mortification pauvrement péché peine péniblement perte perversion perversité peu pitoyable plaie préjudice ravage salement souffrance supplice tare tort torture tourment travail tribulation tristesse trouble vice violence. courageux énergique étalon ferme fort géniteur hardi homme macho martial masculin musclé noble phallocrate reproducteur solitaire taureau vigoureux viril ...

Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : émail émailla émaillai émaillais émaillait émaillas émaillât émaille émaillé émaillée émaillées émailles émaillés émoulais émoulait émoule émoules émoulu émoulue émoulues émoulus émoulut émoulût émula émulai émulais émulait émulas émulât émule émulé émulée émulées émules émulés mail mailla maillai maillais maillait maillas maillât maille maillé maillée maillées mailles maillés maillet maillot mails mal malais malaisé mâle mâles Mali mali malis malle malles malt malté malus mamelle mamelles mamelu mamelue mamelues mamelus mêla mêlai mêlais mêlait mêlas mêlât mêle mêlé mêlée mêlées mêles mêlés mélia mélias mélilot mellâh mellâhs mélo mélos meula meulai meulais meulait meulas meulât meule meulé meulée meulées meules meulés miaula miaulai miaulais miaulait miaulas miaulât miaule miaulé miaules miel miellé miellée miellées miellés miels mil mile miles milieu milité millas Millau mille milles millet mils Mlle Mlles moelle moelles mol môle môles moleté mollah mollahs molle molles mollet molli mollie mollies mollis mollit mollît mollo mols moly molys mouilla mouillai mouillais mouillait mouillas mouillât mouille mouillé mouillée mouillées mouilles mouillés moula moulai moulais moulait moulas moulât moule moulé moulée moulées moules moulés moult moulu moulue moulues moulus moulut moulût mule mules mulet mulot muloté ...

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d'une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?
Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.
Le Loup et l'Agneau
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine

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Le lion, terreur des forêts,
Chargé d'ans et pleurant son antique prouesse,
Fut enfin attaqué par ses propres sujets,
Devenus forts par sa faiblesse.
Le cheval s'approchant lui donne un coup de pied ;
Le loup, un coup de dent ; le bœuf, un coup de corne.
Le malheureux lion, languissant, triste, et morne,
Peut à peine rugir, par l'âge estropié.
Il attend son destin, sans faire aucunes plaintes,
Quand voyant l'âne même à son antre accourir :
"  Ah ! c'est trop, lui dit-il ; je voulais bien mourir ;
Mais c'est mourir deux fois que souffrir tes atteintes. "
Le Lion devenu vieux
Poèmes de Jean de La Fontaine

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