Poème mais+eut - 103 Poèmes sur mais+eut
103 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : âme âmes ème émet émeu émeus émeut émia émiai émiais émiait émiâmes émias émiât émie émié émiée émiées émies émiés émîmes émis émit émît émoi émois émou émoud émous ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeDe ta robe à longs plis flottants
Ruissellent toutes les chimères,
Et tu m’apportes le printemps
Dans tes mains blondes et légères.
J’ai peur de ce frisson nacré
De tes frêles seins, je ne touche
Qu’en tremblant à ton corps sacré,
J’ai peur du charme de ta bouche.
Je me sens grandir jusqu’aux Dieux
Quand, sous mon orgueilleuse étreinte,
Le doux bleu meurtri de tes yeux
S’évanouit, fraîcheur éteinte.
Mais quand, si blanche entre mes bras,
À mon cri d’amour qui se pâme
Tu souris et ne réponds pas,
Tes yeux fermés me glacent l’âme…
J’ai peur - c’est le remords spectral
Que l’extase ne saurait taire
De t’avoir peut-être fait mal
D’une caresse involontaire.
Chanson
Poèmes de Renée Vivien
Citations de Renée Vivien
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 863 votes
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeL’ombre nous semble une ennemie en embuscade
Viens, je t’emporterai comme une enfant malade,
Comme une enfant plaintive et craintive et malade.
Entre mes bras nerveux j’étreins ton corps léger.
Tu verras que je sais guérir et protéger,
Et que mes bras sont forts pour mieux te protéger.
Les bois sacrés n’ont plus d’efficaces dictames,
Et le monde a toujours été cruel aux femmes.
Nous le savons, le monde est cruel pour les femmes.
Les blâmes des humains ont pesé sur nos fronts,
Mais nous irons plus loin. Là-bas, nous oublierons
Sous un ciel plus clément, plus doux, nous oublierons
Nous souvenant qu’il est de plus larges planètes,
Nous entrerons dans le royaume des poètes,
Ce merveilleux royaume où chantent les poètes.
La lumière s’y meut sur un rythme divin.
On n’a point de soucis et l’on est libre enfin.
On s’étonne de vivre et d’être heureux enfin.
Vois, élevés pour toi, ces palais d’émeraude
Où le parfum s’égare, où la musique rôde,
Où pleure un souvenir qui s’attarde et qui rôde.
Mon amour, qui s’élève à la hauteur du chant,
Louera tes cheveux roux plus beaux que le couchant
Ah ! ces cheveux, plus beaux que le plus beau couchant !
Les douleurs se feront exquises et lointaines,
Au milieu des jardins et du bruit des fontaines,
O mauresques jardins où dorment les fontaines.
Nous bénirons les doux poètes fraternels
En errant au milieu des jardins éternels,
Dans l’harmonie et le clair de lune éternels
Nous irons vers les poètes
Poèmes de Renée Vivien
Citations de Renée Vivien
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 901 votes