Poème maintenant - 10 Poèmes sur maintenant


10 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : émanation émanations maintenaient maintenais maintenait maintenance maintenances maintenant mainteneur mainteneurs maintenez mainteniez maintenions maintenir maintenons maintenu maintenue maintenues maintenus maintien maintiendra maintiendrai maintiendraient maintiendrais maintiendrait maintiendras maintiendrez maintiendriez maintiendrions ...


Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ;
Puisque
j'ai dans tes mains posé mon front pâli ;
Puisque
j'ai respiré parfois la douce haleine
De
ton âme, parfum dans l'ombre enseveli ;

Puisqu
'il me fut donné de t'entendre me dire
Les
mots où se répand le coeur mystérieux ;
Puisque
j'ai vu pleurer, puisque j'ai vu sourire
Ta
bouche sur ma bouche et tes yeux sur mes yeux ;

Puisque
j'ai vu briller sur ma tête ravie
Un
rayon de ton astre, hélas ! voilé toujours ;
Puisque
j'ai vu tomber dans l'onde de ma vie
Une
feuille de rose arrachée à tes jours ;

Je
puis maintenant dire aux rapides années :
-
Passez ! passez toujours ! je n'ai plus à vieillir !
Allez-vous-en
avec vos fleurs toutes fanées ;
J
'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir !

Votre
aile en le heurtant ne fera rien répandre
Du
vase où je m'abreuve et que j'ai bien rempli.
Mon
âme a plus de feu que vous n'avez de cendre !
Mon
coeur a plus d'amour que vous n'avez d'oubli !
Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine
Poèmes de Victor Hugo

Citations de Victor Hugo
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 919 votes


La Cigale, ayant chanté
Tout
l'été,
Se
trouva fort dépourvue
Quand
la bise fut venue :
Pas
un seul petit morceau
De
mouche ou de vermisseau.
Elle
alla crier famine
Chez
la Fourmi sa voisine,
La
priant de lui prêter
Quelque
grain pour subsister
Jusqu
'à la saison nouvelle.
Je
vous paierai, lui dit-elle,
Avant
l'Oût, foi d'animal,
Intérêt
et principal.
La
Fourmi n'est pas prêteuse :
C
'est là son moindre défaut.
Que
faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle
à cette emprunteuse.
-
Nuit et jour à tout venant
Je
chantais, ne vous déplaise.
-
Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh
bien! dansez maintenant.
La Cigale et la Fourmi
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 830 votes