Poème l+orage - 26 Poèmes sur l+orage
26 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : éléis élidé élis élit élu éludé élue élues élus élut élût hâla hâlai hâlais hâlait hâlas hâlât hâle hâlé hâlée hâlées hâles hâlés héla hélai hélais hélait hélas hélât ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeDans l’orage secret, dans le désordre extrême
Je n’ose m’avouer à moi-même que j’aime !
Cela m’est trop cruel, trop terrible… Mais j’aime !
Pourquoi je l’aime ainsi ? L’éclat de ses cheveux…
Sa bouche… Son regard !… Ce qu’elle veut, je veux.
Je ne vis que de la clarté de ses cheveux…
Et je ne vis que du rayon de ce sourire
Qui m’attendrit, et que j’appelle et je désire…
O miracle de ce miraculeux sourire !…
Sa robe a des plis doux qui chantent… Et ses yeux
Gris-verts ont un regard presque… miraculeux…
J’adore ses cheveux et son front et ses yeux…
Elle ne saura point, jamais, combien je l’aime
Cependant ! Car jamais ma jalousie extrême
Ne lui laissera voir, jamais, combien je l’aime !
Aveu dans le silence
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLe soir s'est refermé, telle une sombre porte,
Sur mes ravissements, sur mes élans d'hier...
Je t'évoque, ô splendide ! ô fille de la mer !
Et je viens te pleurer comme on pleure une morte.
L'air des bleus horizons ne gonfle plus tes seins,
Et tes doigts sans vigueur ont fléchi sous les bagues.
N'as-tu point chevauché sur la crête des vagues,
Toi qui dors aujourd'hui dans l'ombre des coussins ?
L'orage et l'infini qui te charmaient naguère
N'étaient-ils point parfaits et ne valaient-ils pas
Le calme conjugal de l'âtre et du repas
Et la sécurité près de l'époux vulgaire ?
Tes yeux ont appris l'art du regard chaud et mol
Et la soumission des paupières baissées.
Je te vois, alanguie au fond des gynécées,
Les cils fardés, le cerné agrandi par le k'hol.
Tes paresses et tes attitudes meurtries
Ont enchanté le rêve épais et le loisir
De celui qui t'apprit le stupide plaisir,
Ô toi qui fus hier la soeur des Valkyries !
L'époux montre aujourd'hui tes yeux, si méprisants
Jadis, tes mains, ton col indifférent de cygne,
Comme on montre ses blés, son jardin et sa vigne
Aux admirations des amis complaisants.
Abdique ton royaume et sois la faible épouse
Sans volonté devant le vouloir de l'époux...
Livre ton corps fluide aux multiples remous,
Sois plus docile encore à son ardeur jalouse.
Garde ce piètre amour, qui ne sait décevoir
Ton esprit autrefois possédé par les rêves...
Mais ne reprends jamais l'âpre chemin des grèves,
Où les algues ont des rythmes lents d'encensoir.
N'écoute plus la voix de la mer, entendue
Comme un songe à travers le soir aux voiles d'or...
Car le soir et la mer te parleraient encor
De ta virginité glorieuse et perdue.
Je pleure sur toi
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