Poème l+Inconnu - 26 Poèmes sur l+Inconnu


26 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : éléis élidé élis élit élu éludé élue élues élus élut élût hâla hâlai hâlais hâlait hâlas hâlât hâle hâlé hâlée hâlées hâles hâlés héla hélai hélais hélait hélas hélât ...


Telle de l'Angelus, la cloche matinale
Fait
dans les carrefours hurler les chiens errants,
Tel
ton luth chaste et pur, trempé dans l'eau lustrale,
Ô
George, a fait pousser de hideux aboiements,

Mais
quand les vents sifflaient sur ta muse au front pâle,
Tu
n'as pu renouer tes longs cheveux flottants ;
Tu
savais que Phébé, l'Étoile virginale
Qui
soulève les mers, fait baver les serpents.

Tu
n'as pas répondu, même par un sourire,
A
ceux qui s'épuisaient en tourments inconnus,
Pour
mettre un peu de fange autour de tes pieds nus.

Comme
Desdémona, t'inclinant sur ta lyre,
Quand
l'orage a passé tu n'as pas écouté,
Et
tes grands yeux rêveurs ne s'en sont pas douté.
A George Sand (II)
Poèmes de Alfred de Musset

Citations de Alfred de Musset
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Il faudra bien pourtant que le jour vienne, un jour,
je ne pourrai plus t'aimer,
mon coeur sera dur, mon esprit sombre et sourd,
Ma
main froide et mes yeux fermés !

Cet
inutile effort pour ne pas te quitter,
Ce
vain espoir de vivre encor,
L
'horreur de déserter ma place à ton côté,
C
'est cela, rien d'autre, la mort !

Ce
n'est plus cette angoisse et ce scandale altier.
De
sombrer dans un noir séjour,
De
ne plus se sentir robuste et de moitié
Dans
tous les mouvements du jour !

Ce
n'est plus ce regret et ce décent orgueil
D
'adresser aux cieux constellés
L
'adieu méditatif et stupéfait d'un oeil
Qui
fut à leurs astres mêlé,

-
Mais n'être plus, parmi les humains inconnus,
Qui
vont chacun à leur labeur,
La
main forte et fidèle où tes doigts ont tenu,
Le
sein où s'est posé ton coeur;

N
'être plus le secret qui dit: C'est moi qui prends
Ce
qui te tourmente et te nuit;
N
'être plus ce désir anxieux et souffrant
Qui
songe à ton sommeil, la nuit;

N
'être plus ce brasier, qui tient ses feux couverts,
Dont
parfois tu n'as pas besoin !
Hais
qui saurait t'offrir un brûlant univers,
Si
tes voeux réclamaient ce soin.

N
'avoir plus, - ayant tout acquis et possédé,
-
Cette tâche, modeste enfin,
De
pouvoir, sans emphase, être prête à t'aider
Quand
ton esprit a soif et faim,

Voilà
ce qui m'effraie et comble de douleur
Une
âme à présent sans fierté.
Car
j'ai vraiment rendu de suffisants honneurs
Aux
cieux inhumains de l'été !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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