Poème l - 495 Poèmes sur l


495 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : éléis élidé élis élit élu éludé élue élues élus élut élût hâla hâlai hâlais hâlait hâlas hâlât hâle hâlé hâlée hâlées hâles hâlés héla hélai hélais hélait hélas hélât ...


Telle de l'Angelus, la cloche matinale
Fait
dans les carrefours hurler les chiens errants,
Tel
ton luth chaste et pur, trempé dans l'eau lustrale,
Ô
George, a fait pousser de hideux aboiements,

Mais
quand les vents sifflaient sur ta muse au front pâle,
Tu
n'as pu renouer tes longs cheveux flottants ;
Tu
savais que Phébé, l'Étoile virginale
Qui
soulève les mers, fait baver les serpents.

Tu
n'as pas répondu, même par un sourire,
A
ceux qui s'épuisaient en tourments inconnus,
Pour
mettre un peu de fange autour de tes pieds nus.

Comme
Desdémona, t'inclinant sur ta lyre,
Quand
l'orage a passé tu n'as pas écouté,
Et
tes grands yeux rêveurs ne s'en sont pas douté.
A George Sand (II)
Poèmes de Alfred de Musset

Citations de Alfred de Musset
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Toi qui me l'as appris, tu ne t'en souviens plus
De
tout ce que mon cœur renfermait de tendresse,
Quand
, dans nuit profonde, ô ma belle maîtresse,
Je
venais en pleurant tomber dans tes bras nus !

La
mémoire en est morte, un jour te l'a ravie
Et
cet amour si doux, qui faisait sur la vie
Glisser
dans un baiser nos deux cœurs confondus,
Toi
qui me l'as appris, tu ne t'en souviens plus.
A George Sand (V)
Poèmes de Alfred de Musset

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