Poème infini - 38 Poèmes sur infini
38 poèmes
Synonymes : absolu ciel continu démesuré énorme espace éternel éternité excessif extrême grand illimité immense immensité incalculable incommensurable inconditionné indéfini indénombrable inépuisable infinité innombrable interminable perpétuel profond suprême univers
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : infant infante infanterie infanteries infantes infanticide infanticides infantile infantiles infantilisa infantilisai infantilisaient infantilisais infantilisait infantilisâmes infantilisant infantilisas infantilisasse infantilisassent infantilisasses infantilisassiez infantilisassions infantilisât infantilisâtes infantilise infantilisé infantilisée infantilisées infantilisent ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeTu ne peux rien pour moi, puisque je t'aime,
Un tel amour rend l'autre démuni.
Garde ta force et ta tendresse même,
Sache être pauvre auprès de l'infini.
Je vois souvent ta peine sérieuse
Et la bonté de tes beaux yeux pensants,
Mais que me fait ton coeur reconnaissant ?
La gratitude est plus mystérieuse !
Elle est en moi à cause que tu es,
Non point toi seul, mais divers, ample, étrange;
Reste indolent, oublieux, imparfait,
Je porte en moi le soleil qui te change...
Poème de l'amour
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Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Le ciel mêlait aux ors le cristal et l’airain.
Ton corps se devinait, ondoiement incertain,
Plus souple que la vague et plus frais que l’écume.
Le soir d’été semblait un rêve oriental
De rose et de santal.
Je tremblais. De longs lys religieux et blêmes
Se mouraient dans tes mains, comme des cierges froids.
Leurs parfums expirants s’échappaient de tes doigts
En le souffle pâmé des angoisses suprêmes.
De tes clairs vêtements s’exhalaient tour à tour
L’agonie et l’amour.
Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes
La douceur et l’effroi de ton premier baiser.
Sous tes pas, j’entendis les lyres se briser
En criant vers le ciel l’ennui fier des poètes
Parmi des flots de sons languissamment décrus,
Blonde, tu m’apparus.
Et l’esprit assoiffé d’éternel, d’impossible,
D’infini, je voulus moduler largement
Un hymne de magie et d’émerveillement.
Mais la strophe monta bégayante et pénible,
Reflet naïf, écho puéril, vol heurté,
Vers ta Divinité.
À la Femme aimée
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