Poème infini - 38 Poèmes sur infini


38 poèmes


Synonymes : absolu ciel continu démesuré énorme espace éternel éternité excessif extrême grand illimité immense immensité incalculable incommensurable inconditionné indéfini indénombrable inépuisable infinité innombrable interminable perpétuel profond suprême univers

Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : infant infante infanterie infanteries infantes infanticide infanticides infantile infantiles infantilisa infantilisai infantilisaient infantilisais infantilisait infantilisâmes infantilisant infantilisas infantilisasse infantilisassent infantilisasses infantilisassiez infantilisassions infantilisât infantilisâtes infantilise infantilisé infantilisée infantilisées infantilisent ...


Oui, la douceur est toujours feinte
En
amour. - Croirais-tu vraiment
Que
ce brillant contentement
Ne
masquât pas d'amères plaintes ?

Certes
tout mon être bénit
Ta
vie où j'ai mis l'infini,
Mais
, corps charmant, ô coeur de roche,
Toi
que j'aime! un constant reproche
Émane
de mes yeux séduits.
Quoi!
toujours t'admirer, et puis
Toujours
, en silence, surprendre
Tes
défauts, - et, d'un coeur plus tendre,
Mêlé
de louanges, de pleurs,
Te
voiler mon humble colère
Ah!
réclamais-je ces douleurs ?
-
Et de quel droit viens-tu me plaire ?...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Quand mon esprit fringant, et pourtant aux abois,
A
tout le jour souffert de sa force prodigue,
L
'heure lasse du soir vient m'imposer son poids;
Merci
pour la fatigue!

Peut-être
que la peur, l'orgueil, l'ambition
Peuvent
, par leur angoisse aride et hors d'haleine,
Recouvrir
un instant ma triste passion;
Merci
pour l'autre peine!

Rétrécissant
sur toi le confus infini,
Je
ne situais plus que ton coeur dans l'espace;
Le
sombre oubli des nuits te rend ta juste place;
Le
sommeil soit béni!

Parfois
, abandonnée à ma hantise unique,
J
'ignore que le corps a ses humbles malheurs,
Mais
la souffrance alors m'aborde, ample et tragique;
Merci
pour la douleur!

N
'octroyant plus au temps ses bornes reposantes,
Tant
le désir rêveur m'offre ses océans,
Tu
me désapprenais la mort; elle est présente;
Merci
pour le néant...

Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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