Poème importe - 21 Poèmes sur importe


21 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : impair impaire impaires impairs imparable imparables impardonnable impardonnables imparfait imparfaite imparfaitement imparfaites imparfaits imparidigité imparidigités imparipenné imparipennée imparipennées imparipennés imparisyllabique imparisyllabiques imparité imparités impartageable impartageables imparti impartial impartiale impartialement ...


Dans les rues de la ville il y a mon amour.
Peu importe où il va dans le temps divisé.
Il
n'est plus mon amour, chacun peut lui parler.
Il
ne se souvient plus; qui au juste l'aima?

Il
cherche son pareil dans le voeu des regards.
L'espace
qu'il parcourt est ma fidélité.
Il
dessine l'espoir et léger l'éconduit.
Il
est prépondérant sans qu'il y prenne part.

Je
vis au fond de lui comme une épave heureuse.
A
son insu, ma solitude est son trésor.
Dans
le grand méridiens'inscrit son essor,
Ma liberté le creuse.

Dans
les rues de la ville il y a mon amour.
Peu
importe où il va dans le temps divisé.
Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler.
Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima et
L'éclaire de loin pour qu'il ne tombe pas?
Allégeance
Poèmes de René Char

Citations de René Char
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Un loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sir loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
" Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, hères, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré ; point de franche lippée ;
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le loup reprit : " Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le chien : donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons,
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du chien pelé.
" Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître loup s'enfuit, et court encor.
Le Loup et le Chien
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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